Mesure de disparité monoculaire
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Source : Rose et Théodore
en vadrouille
Un drone vole au milieu des arbres de la forêt domaniale
d'Écault. Grâce au flot-optique que l'on mesure sur les images
successives, la disparité-temporelle laisse apparaître la forêt
d'arbres ...
On prend une image de référence, le flot-optique est mesuré sur
deux images rectifiées, puis l'on change de référence lorsque
l'inter-corrélation passe en dessous de 60%.
On peut percevoir le relief en profondeur avec une seule caméra,
au cours du temps.
Un drone vole entre les arbres d'une forêt.
En fait, lorsque l'on visionne des images qui ont été capturées
par un drone, bien qu'il n'y ait qu'une seule caméra, on y voit
bien souvent le relief.
C'est particulièrement marqué pour les arbres, dans une forêt.
Le but ici, est de le mettre en évidence ce relief, avec une
mesure de "flot-optique",
qui permet de mettre en correspondance une image avec une autre,
lorsqu'elles se ressemblent (on dit qu'elles sont "corrélées").
Transformée projective permettant la mise en correspondance de
couples d'images.
Nous avons deux yeux, et les méthodes pour mesurer le relief
visible par stéréoscopie, sont très développées.
Il existe depuis le début de la photographie, des dispositifs
comme le "stéréoscope" qui permet de voir le relief avec deux
photographies, naturellement.
Il est possible de mesurer le relief, grâce à la géométrie
épipolaire, et une mathématique bien connue.
Il y a beaucoup de méthodes de mesure, très efficaces et issues
de la vision humaine.
Lorsque qu'il s'agit de mesurer le relief avec une unique
caméra, les connaissances sont moins établies.
Il existe des caméras 3D, dites "RGBD" avec un "D" pour "depth"
en anglais qui se traduit par "profondeur".
Mais comment fonctionnent-elles ? N'est-il pas envisageable de
les améliorer ?
Il s'agit de mesurer la disparité monoculaire, comme on mesure
la disparité stéréoscopique.
Vidéo de présentation de la disparité monoculaire.