L’utilisation des logiciels libres : un enjeu éthique

Les outils informatiques sont centraux et quotidiens dans notre pratique professionnelle et ils soulèvent de nombreuses questions d’éthiques. Nous demandons la saisine de Poléthis, conseil de l’éthique de la recherche et l’intégrité scientifique sur ces sujets. Vous trouverez ici un argumentaire détaillé.

Comme détaillé dans ce texte, la politique numérique des Organismes Nationaux de Recherche (ONRs), Universités et Ecoles a une forte dépendance aux GAFAMs et aux logiciels propriétaires. Cette politique concerne les choix logiciels concernant l’offre numérique proposée aux agents pour le courriel, les espaces et outils partagés, le stockage et l’échange des données ainsi que les  comportements et choix individuels des agents dans leur pratique du numérique. Elle interroge notamment : 

• Le consentement libre et éclairé des utilisatrices et utilisateurs,

• Le respect de la confidentialité dans le cadre du RGPD,

• L’impact environnemental qui peut être très différent d’une solution à une autre.

La saisine de Poléthis permettrait d’éclairer Paris Saclay  et d’aboutir à des recommandations pour que l’Université adopte une politique numérique conforme aux principes de l’État,  de déployer des offres basées sur des logiciels libres, mais aussi de  mettre en place à grande échelle une campagne de sensibilisation vis à vis des personnels et des utilisatrices et utilisateurs  pour les inviter à questionner leurs habitudes et rendre leurs pratiques quotidiennes du numérique conforme à l’éthique de l’enseignement supérieur et de la  recherche.

Pour la défense des PRAG-PRCE-PLP-PEPS-PE

A l’appel de la CGT-FERCSup, le SNESUp-FSU, Le SNESP, La FSE, FO-ESR, Sud éducation, Le SNPTES, Sup Recherche.  La section Paris-Saclay du collectif 384 soutient cette initiative et appelle également à se mobiliser nombreuses et nombreux. Il est urgent d’agir collectivement pour faire entendre les revendications !

LUNDI 26 MAI 13h devant le site du ministère 
(rue Regnault, 13ème arrondissement Métro Porte d’Ivry), à l’occasion du CSA-MESR.

Toutes et tous mobilisés pour la défense du décret 93 des PRAG-PRCE-PLP-PEPS-PE

Lundi 26 mai 2025, le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche (ESR) présentera au CSA ministériel son projet de modification du décret 93-461 fixant les obligations de service des enseignant·es affectés dans l’enseignement supérieur (PRAG-PRCE-PLP-PEPS-PE). Le Ministère continue à refuser l’alignement de la prime statutaire des enseignant·es (PES) sur celle des enseignant·es-chercheur·ses (part C1 du RIPEC).

Le décret 93-461 actuel est particulièrement clair : « Les enseignants (…) sont tenus d’accomplir, dans le cadre de l’année universitaire, un service d’enseignement en présence des étudiants de 384 heures de travaux dirigés ou de travaux pratiques. », avec des maxima hebdomadaires (15hTD pour les agrégé·es, 18hTD pour les autres enseignant·es). Si les maxima annuels et hebdomadaires sont maintenus, le décret est substantiellement modifié. Nous invitons donc tous les collègues à montrer leur opposition aux reculs importants de ce projet :

  •  Contre l’ajout de nouvelles tâches qui auraient un caractère obligatoire.
  •  Contre le fait que le président ou la présidente d’université décide de façon unilatérale de l’attribution individuelle de service.
  •  Contre l’imposition d’activités « facultatives » sans l’accord explicite de l’enseignant·e.
  •  Pour la revalorisation de la PES au niveau du RIPEC C1.
  •  Pour l’augmentation du taux de promotion à la classe exceptionnelle pour toutes et tous.

De plus, le problème structurel de la surcharge de travail de tous les collègues de l’ESR (BIATSS, enseignant·es, enseignant·es-chercheur·ses) ne se résoudra pas à coup de primes pour quelques-uns ou d’heures complémentaires massives : au lieu de continuer à nous épuiser (avec de faibles compensations individuelles), il faut des postes pour assurer les missions. Le point d’indice a perdu 11 % de sa valeur par rapport au SMIC depuis 2020 et les heures complémentaires sont aujourd’hui payées sous le SMIC (43,50€ brut pour 4,2 heure de travail effectif). Nous exigeons une revalorisation forte du point d’indice et du taux de l’heure complémentaire.

  •  Pour l’augmentation de la valeur du point d’indice.
  •  Pour l’augmentation du montant des heures complémentaires.
  •  Pour le recrutement de personnel statutaire (BIATSS, enseignant·es, enseignant·es- chercheur·ses).

Austérité dans l’ESR, keylabs : infos-débat lundi 19 mai à 12h30 au Laboratoire de Physique des Solides

Bonjour à toutes et tous, nous vous convions à une 

Heure Mensuelle d’Information Syndicale (HMI)
lundi 19 mai à 12h30 au LPS, amphi moyen
Austérité pour l’enseignement supérieur et la recherche,
« CNRS keylabs » : ce n’est pas fini

La pénurie en budget et en personnels s’installe depuis maintenant des années dans les universités et au CNRS. Nous avons encore vu une aggravation de la situation cette année. Comme de nombreuses universités, Paris Saclay a eu des difficultés à voter le budget et a fini par voter un budget en déficit. Le CNRS, incertain de la pérennité de son budget, a donné des consignes pour que seuls 25% des crédits soient dépensés au premier semestre et l’université n’a versé que 80% des crédits aux laboratoires. 

Cette politique pousse les universités comme le CNRS à s’installer dans la pénurie. Les Key-Labs sont une tentative de réponse de la direction du CNRS à ce manque de moyens qui propose de concentrer le peu de budget et de personnels sur 25 % des laboratoires. Bien que le « label KeyLab » semble définitivement enterré, la mesure et ses conséquences directes sur les unités restent entièrement d’actualité et seront généralisées à travers les Contrats d’Objectifs, de Moyens et de Performances (COMP). Ceux-ci concerneront prochainement l’ensemble des établissements de recherche publique, y compris les universités3. Dans le COMP du CNRS2, il est par exemple clairement stipulé que l’« implication du CNRS serait plus forte, et plus pérenne » dans certains laboratoires « qui sont réellement de rang mondial ». Et ce choix passera par la « mise en place d’indicateurs de site (par exemple, le nombre d’ERC […]) ». Le spectre de l’augmentation des frais d’inscription à l’université est également une réponse de la direction alors même que l’expérience des États-Unis et de l’Angleterre est catastrophique. 

Nous vous proposons une Heure Mensuelle d’Information Syndicale (HMI) pour discuter de ces différentes mesures et des réponses possibles le lundi 19 mai à 12h30 au Laboratoire de Physique des Solides (bâtiment 510), amphi moyen (RDC sud).

Les syndicats CGT et FSU du périmètre Paris-Saclay


1 Les personnels sont autorisés à participer à 1h d’HMI par mois sur leur temps de travail.

2 Voir ici le COMP du CNRS : https://www.cnrs.fr/sites/default/files/2025-03/CNRS%20COMP_140325.pdf

3 Voir ici une analyse des COMP pour les universités : https://blog.educpros.fr/julien-gossa/2025/04/22/comp100-les-universites-libres-dobeir

Logiciel libre ou GAFAM – À la croisée des chemins

Les choix technologiques sont des choix déterminant pour l’avenir : pour les infrastructures informatiques de Paris Saclay faisons le choix de la liberté et de la souveraineté numérique.

Les élu·es UHDE soutenues par la FSU et la CGT souhaitent exprimer leur vive inquiétude concernant l’adoption de la suite Microsoft Office 365  par une partie des membres de Paris Saclay. Cela concerne Centrale-SupElec et l’ENS, puis possiblement une pérennisation sur le périmètre ex-PSud de la solution provisoire adoptée dans l’urgence suite à la cyberattaque.

Nous tenons à rappeler que le choix de Microsoft Office 365 serait en complète contradiction avec les enjeux de souveraineté numérique et une violation caractérisée des obligations légales en matière de protection des données individuelles et des données de la recherche. Cela irait également à rebours des règles de priorité au logiciel libre promues par l’État français et l’Europe. Cela constituerait une ingérence supplémentaire du secteur privé dans nos établissements publics. Enfin, cela serait une perte de compétences qui porterait atteinte à notre souveraineté, et à nos libertés académiques.

Les élu·es UHDE exigent : 

  • que les choix de technologie des systèmes d’information soient discutés de façon transparente avec tous les personnels et étudiant.es de Paris Saclay
  • la priorité absolue aux solutions libres, open source et européennes, conformément aux recommandations de la DINUM (Direction Numérique), aux lois ESR et République numérique, et aux exigences de sécurité et de souveraineté.

Développons :  

(pour aller plus loin, nous vous invitons aussi à lire cet article écrit par des collègues de l’université Paris Saclay)

  • Comme toutes les entreprises états-uniennes, Microsoft est soumise à la réglementation FISA [1] qui l’oblige à fournir au gouvernement US les données en sa possession quelles que soient la nationalité de ses clients et la localisation des serveurs de stockage. Vos mails Outlook et fichiers OneDrive sont en libre accès pour Trump, Musk et Vance.
  • Ce transfert possible de données outre-Atlantique est pour le moins malaisant, mais il rend également les outils en ligne des GAFAM non conformes au RGPD [2], ainsi qu’à la doctrine [3] d’utilisation de l’informatique en nuage par l’État, ou encore à la directive européenne sur la protection du secret des affaires [4]. La direction interministérielle du numérique (DINUM) a d’ailleurs spécifiquement interdit l’utilisation d’Office 365 dans les administrations [5]. Notons que les gendarmes sont passés au logiciel libre depuis plus de 20 ans et s’en sortent très bien ainsi. Mais peut-être sont-ils plus intelligents que nous.
  • L’enseignement supérieur et la recherche ont de plus des réglementations particulières vis à vis du numérique [6], qui nous imposent l’usage prioritaire des logiciels libres.
  • Les outils numériques que nous imposons à nos étudiant.es font partie de leur formation, surtout quand il s’agit d’une suite logicielle complète telle qu’Office 365 (et pas seulement un webmail). Au bout de 3 à 8 ans d’usage quotidien, on n’a pas envie de changer, et les grands éditeurs le savent bien en accordant des tarifs préférentiels aux établissements d’enseignement [7]. Le choix de Microsoft constituerait ainsi une préconisation implicite envers nos étudiants de dépenser l’argent de leur futur employeur au profit d’une multinationale américaine, au détriment de l’écosystème numérique français et européen en gaspillant pour cela les fonds publics de notre université. De plus, les méthodes et outils de travail que nous voulons transmettre relèvent de choix pédagogiques et doivent donc être discutés au sein des départements d’enseignement.
  • L’utilisation des réseaux numériques pour l’échange de messages, le partage de données, la publication et le calcul à distance provient du milieu académique (ainsi que l’idée même de logiciel libre), et le périmètre Rocquencourt-Saclay-Orsay en a été la pointe française pendant des décennies. Les compétences sont là. 

La maîtrise de ces outils en interne est essentielle pour garder le contrôle de nos missions académiques : produire le savoir, en discuter entre pairs, le préserver et le diffuser auprès des étudiant.es et du public.

Le petit supplément de confort que certain.es pourraient trouver à l’utilisation des outils en ligne Microsoft ne peut suffire à contrebalancer ses aspects négatifs.

Références

[1] Le Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA, section 702 amendée en avril 2024) et le CLOUD Act américains autorisent un accès extraterritorial et systématique aux données stockées et traitées par des entreprises américaines.

[2] Le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD, Règlement (UE) 2016/679, notamment les articles 44 et suivants) impose des obligations strictes et impératives en matière de protection des données personnelles et de leur transfert hors de l’Union Européenne.

[3] https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=45446

Si le système ou l’application informatique traite des données (…) d’une sensibilité particulière et dont la violation est susceptible d’engendrer une atteinte (…) à la protection de la propriété intellectuelle, l’offre de cloud commerciale retenue devra impérativement (…) être immunisée contre tout accès non-autorisé par des autorités publiques d’État tiers.

[4] La Directive (UE) 2016/943 sur la protection des secrets d’affaires impose des obligations strictes en matière de protection des informations confidentielles et du savoir-faire des établissements d’enseignement supérieur et de recherche, ainsi que de leurs partenaires industriels

* L’arrêt “Schrems II” de la CJUE a invalidé le “Privacy Shield” et a confirmé l’impossibilité de transférer légalement des données vers les États-Unis sur la base de simples clauses contractuelles types.

[5] https://acteurspublics.fr/upload/media/default/0001/36/acf32455f9b92bab52878ee1c8d83882684df1cc.pdf

Note DINUM du 15/9/2021

Les solutions collaboratives, bureautiques et de messagerie proposées aux agents publics relèvent des systèmes manipulant des données sensibles. Ainsi, la migration de ces solutions vers l’offre Office 365 de Microsoft n’est pas conforme à la doctrine Cloud au Centre.

[6] La loi ESR de 2013 (article L123-4-1 du Code de l’éducation) et la loi pour une République numérique de 2016 (article 16) imposent l’usage prioritaire des logiciels libres dans l’enseignement supérieur et la recherche.

[7] A l’ENS, Microsoft offre 3 licences « étudiant » pour chaque licence « personnel » achetée, or « quand c’est gratuit, c’est vous le produit », et ils se rembourseront sur les ventes plein pot aux futurs employeurs de nos étudiant.es.

Nouveaux statuts Paris-Saclay: nous voulons une vraie concertation

La sortie de l’Établissement Expérimental pour construire un Grand Établissement est en train d’avancer. Dans ce cadre, les élu.es de la liste UHDE au conseil d’administration de l’Université Paris-Saclay ont rencontré  le président de l’université, C. Galap, à sa demande.

Alors que le groupe de travail des élus dans les conseils centraux a à peine commencé, nous avons été désagréablement surpris d’apprendre que le modèle institutionnel envisagé par la présidence parait peu négociable. Il a été discuté en petit comité après une vague consultation des établissements par questionnaire,  remplis par les directions des établissements, souvent sans concertation des élus dans les conseils. La méthode est dans la droite ligne des méthodes des gouvernances précédentes, à savoir proposer un semblant de consultation, pour finir par imposer un cadre défini par un nombre très restreint de personnes. C’est inacceptable !

Ce modèle imposé serait fondé sur une « Alliance » Paris Saclay composée : 
–  d’un grand établissement « Université Paris Saclay », incluant 10 composantes universitaires (issues de l’ex université Paris-Sud), et 4 écoles, ainsi que des partenariats avec les organisme nationaux de recherche;
–  de deux universités partenaires UVSQ et UEVE associées par une convention (donc hors Grand Établissement et donc hors « Université Paris Saclay »).

Sur le fond, ce modèle acte la mise à l’écart de l’Université d’Évry Val d’Essonne et de Versailles Saint Quentin, placées en dehors du projet « Université Paris-Saclay ». Il s’agit en fait d’une pérennisation de la situation bancale actuelle, dans laquelle les 2 universités associées ne  gardent que la diplomation des formations de 1e cycle non sélectives. L’ajout de la couche cosmétique, « l’Alliance », qui tente de nous faire croire à l’inclusion des 2 universités au projet, ne bernera personne et risquerait surtout d’alourdir le « machin ».

Les listes UHDE soutenues par la FSU et la CGT ont un projet qui allie simplicité et efficacité tout en respectant la diversité des missions des composantes de Paris Saclay, établissements universités, établissements écoles et ONR.

Il est fondé sur le principe de subsidiarité, selon lequel toute action est effectuée par l’entité la plus proche de celles et ceux qui sont concerné.es par celle-ci. L’entité Paris-Saclay, comme fédération de ses 3 établissements universités et 4 établissements écoles et  en partenariat avec les ONR, se verrait déléguer certaines responsabilités uniquement quand cette mutualisation apporterait une amélioration pour tous, ou quand elles ne pourraient pas être portées uniquement par un des établissements. Ainsi, les structures transversales qui ont fait leurs preuves, l’École Universitaire de Premier Cycle, les Graduate School et les Écoles Doctorales, mais aussi des questions transversales comme la soutenabilité écologique, les violences sexistes et sexuelles, les discriminations, l’éthique scientifique,  le logement, la restauration, les transports… seraient pris en charge par Paris-Saclay.

Pour cette étape essentielle pour notre avenir, nous réclamons une véritable concertation, large et ouverte à plusieurs options.

Accréditation des diplômes

A la CFVU (Commission de la Formation et de la Vie Universitaire) du 8 avril 2025, les listes UHDE (soutenues par les syndicats de la FSU et la CGT), Université Paris-Saclay à Coeur, SNPTES et ACLYAS (liste étudiante) ont présenté la motion suivante qui porte sur la diplomation.

Résultat du vote : 26 pour, 1 contre, 6 abstentions

Les élu.es des listes UHDE, Université Paris-Saclay à Coeur, SNPTES et ACLYAS sont favorables aux missions de coordination de la réussite étudiante, d’accueil, d’inclusion, de soutien, d’expérimentation pédagogique et de déploiement des politiques publiques qui sont confiées à l’École universitaire de 1e cycle de Paris-Saclay pour les trois universités (composantes universitaires, UEVE et UVSQ).

Ces missions sont celles de l’université et doivent être affirmées comme faisant partie intégrante des objectifs de l’Université Paris-Saclay.

Dans un esprit de simplification et de visibilité de l’offre de formation pour les étudiants et employeurs, nous demandons l’arrêt de la séparation des licences sélectives double diplômes de l’ensemble des formations de premier cycle, et que l’ensemble des diplômes de premier cycle des composantes universitaires du périmètre employeur (BUT, LP, licences générales, DEUST, etc.) soit délivré par l’Université Paris-Saclay, au même titre que les LDD.

Stand Up For Science à Paris Saclay

_____________________________________________________________

STAND UP FOR SCIENCE

Amphis d’information 

Mardi 8 avril (amphi HBAR sur le plateau) 

Jeudi 10 avril (amphi H1, bat 334 dans la vallée)

Toutes les informations (intervenants, salles,…) ici

_____________________________________________________________

Le mouvement Stand Up For Science   appelle à poursuivre le sursaut citoyen engagé le 07 mars   et invite toutes celles et ceux qui participent à faire vivre les savoirs. Nous sommes des personnels et étudiant.e.s de l’Université Paris-Saclay et organisons des évènement sur le campus de notre université.

Organisation locale:  un début d’organisation émerge sur le campus Paris-Saclay.

        – Une mailing-liste (standupforscience-paris-saclay@groupes.renater.fr). Pour vous inscrire, vous connecter sur le site https://groupes.renater.fr/sympa avec vos identifiants institutionnels, rechercher la liste standupforscience-paris-saclay dans le moteur de recherche. Dans la fenetre en haut à gauche, choisissez « m’abonner » et rentrez votre mail et vos noms/prénoms.

        – La rédaction (presque finalisée) d’un document concernant l’organisation de la résistance aux GAFFAMS et entreprises privées américaines pour des échanges scientifiques libres.

        – Deux amphis d’information se tiendront les mardi 8 avril (amphi HBAR sur le plateau) et jeudi 10 avril (amphi H1, bat 334 dans la vallée) sur le thème « Sciences et libertés académiques : où en est-on ? » avec des témoignages de chercheu.r.se.s, d’enseignant.e.s et d’étudiant.e.s

Coordination nationale : La visioconférence du 19 mars a réuni plus de 300 participants de toute la France et quelques collègues étrangers. Il est possible de rejoindre le mouvement national en s’enregistrant sur le site standupforscience.fr, et aussi de signer la tribune parue dans Libération (https://standupforscience.fr/tribune/). Il y a un besoin d’aide pour renforcer les outils numériques et de communication (proposer vos services à contact@standupforscience.fr). Concernant les évènements à venir, une journée de mobilisation nationale reflétant la diversité de nos engagements est prévue le Jeudi 3 avril, tournée vers les étudiantes, les étudiants et la société civile, dont l’organisation locale choisit ses modalités d’action selon ses forces et son contexte. Il est aussi prévu fin mai une assemblée instituante sur les sciences, l’enseignement, la recherche, l’Université. En juin, une journée de solidarité internationale Stand Up For Science.

Stand-Up For Science – 3 avril et après

STAND UP FOR SCIENCE
Les dates à retenir

Jeudi 3 avril – manifestations à Paris (voir programme détaillé ci-dessous)

 10h-12h Printemps des campus et de la recherche — Marche au départ de Jussieu                
12h-15h: Printemps des Sciences – Sciences dans la rue à la Fontaine des Innocents
15h-16h30: Conférence de presse publique “Sciences attaquées : quelles solidarités?” à l’Académie du Climat

Amphis d’information mardi 8 avril (amphi HBAR sur le plateau) et jeudi 10 avril (amphi H1, bat 334 dans la vallée)

_____________________________________________________________

Après le succès de la mobilisation du 7 mars dernier auprès le la communauté scientifique, le mouvement national s’organise de façon plurielle et décentralisée pour continuer à soutenir les scientifiques américains, riposter contre la main-mise de l’administration Trump sur les bases de données scientifiques hébergées aux Etats-Unis, et dénoncer la fragilité des sciences et des libertés académiques en France. 

L’objectif du mouvement reste d’informer nos étudiants et nos collègues sur la situation aux Etats-Unis et sur la situation en France, et d’expliquer en quoi les sciences, en nous permettant de mieux comprendre le monde, sont cruciales pour la maîtrise de notre avenir, dans une société démocratique, en éclairant nos choix. Ci-dessous, un bilan des actions nationales et un appel à rejoindre le collectif local de l’Université Paris-Saclay.

Coordination nationale : La visioconférence du 19 mars a réuni plus de 300 participants de toute la France et quelques collègues étrangers. Il est possible de rejoindre le mouvement national en s’enregistrant sur le site standupforscience.fr, et aussi de signer la tribune parue dans Libération (https://standupforscience.fr/tribune/). Il y a un besoin d’aide pour renforcer les outils numériques et de communication (proposer vos services à contact@standupforscience.fr). Concernant les évènements à venir, une journée de mobilisation nationale reflétant la diversité de nos engagements est prévue le Jeudi 3 avril, tournée vers les étudiantes, les étudiants et la société civile, dont l’organisation locale choisit ses modalités d’action selon ses forces et son contexte. Il est aussi prévu fin mai une assemblée instituante sur les sciences, l’enseignement, la recherche, l’Université. En juin, une journée de solidarité internationale Stand Up For Science.

Organisation locale:  un début d’organisation émerge sur le campus Paris-Saclay.

        – Une mailing-liste (standupforscience-paris-saclay@groupes.renater.fr). Pour vous inscrire, vous connecter sur le site https://groupes.renater.fr/sympa avec vos identifiants institutionnels, rechercher la liste standupforscience-paris-saclay dans le moteur de recherche. Dans la fenetre en haut à gauche, choisissez « m’abonner » et rentrez votre mail et vos noms/prénoms.

        – La rédaction (presque finalisée) d’un document concernant l’organisation de la résistance aux GAFFAMS et entreprises privées américaines pour des échanges scientifiques libres.

        – Un point de rendez-vous les jeudi de 12h30 à 13h pour discuter des actions locales à l’IDEEV, 12 route 128, Gif/Yvette en salle Jeanne Barret.

        – Deux amphis d’information se tiendront les mardi 8 avril (amphi HBAR sur le plateau) et jeudi 10 avril (amphi H1, bat 334 dans la vallée) sur le thème « Sciences et libertés académiques : où en est-on ? » avec des témoignages de chercheu.r.se.s, d’enseignant.e.s et d’étudiant.e.s

        – Il reste à organiser la journée du 3 avril et les amphis d’information des 8 et 10 avril. Rendez-vous jeudi 27 mars 12h30 à l’IDEEV ou sur ce lien visio: https://visio.numerique.gouv.fr/jgs-wqzx-mjz

Programme du 3 avril à Paris

10h-12h Printemps des campus et de la recherche — Marche au départ de Jussieu
Cette marche est organisée conjointement par Stand Up For Science et par les étudiantes et les étudiants mobilisés en Ile-de-France pour une Université démocratique, ouverte à toutes et à tous, financée à hauteur de ses missions, et capable d’offrir des perspectives d’avenir face aux crises que nous traversons. A travers cette marche, la jeunesse s’adresse à nous toutes et tous – universitaires, personnels, chercheurs et nous demande de nous tenir à ses côtés. Il nous revient d’être collectivement au rendez-vous en faisant du 3 avril une mobilisation à la hauteur de la gravité du moment. 

Ce cortège sera l’occasion de rassembler largement toute la communauté de l’enseignement supérieur et de la recherche sous le signe du printemps, au rythme des fanfares étudiantes et dans l’urgence de défendre l’Université et la recherche. 

Parcours Jussieu (départ à 10h) — Bastille — Place du Châtelet

12h-15h: Printemps des Sciences – Sciences dans la rue à la Fontaine des Innocents
Ce moment vise à rendre les sciences visibles et accessibles à tous et toutes en investissant l’espace public. Il s’agit de faire sortir les sciences des laboratoires, des salles de cours, des bureaux, pour les partager avec le plus grand nombre à travers des ateliers de médiation scientifique, des démonstrations, des débats ouverts, des performances artistiques, etc. Ce sera l’occasion pour les étudiantes, étudiants, universitaires, personnels de soutien, chercheuses et chercheurs qui font vivre les sciences au quotidien, de venir les partager avec la société civile. 

15h-16h30: Conférence de presse publique “Sciences attaquées : quelles solidarités?” à l’Académie du Climat
Cette conférence de presse publique, ouverte à tous et à toutes, sera l’occasion de revenir sur l’évolution récente des attaques contre l’Université et la recherche aux Etats-Unis et ailleurs, partout où la liberté académique est menacée. 

Université Paris Saclay : Un projet pour notre avenir : simple, efficace et respectueux de la diversité.

Nousélu.es de la liste UHDE soutenu.es par la FSU et la CGT, suivons avec beaucoup d’attention les propositions des composantes quant au futur de l’Université Paris-Saclay. Nous nous réjouissons que les points d’attention que nous  avions relevés lors des dernières élections pour la présidence de Paris-Saclay soient enfin pris en compte dans ces propositions. Néanmoins, nous considérons que les solutions proposées ne sont pas à la hauteur des enjeux.  C’est pourquoi nous proposons un modèle ambitieux qui prétend devenir un standard international et dont l’objectif est d’accueillir toute la diversité des publics par un ensemble de formations et de diplômes qui soient à la mesure des projets et des possibilités de chacun·e. 

Ceci nécessite une simplification de la gouvernance de Paris Saclay, mais aussi le respect mutuel de toutes ses composantes, universités et écoles. Cette gouvernance doit être basée sur les principes de démocratie et de subsidiarité. Ce  projet permettra de  sortir par le haut de la situation bancale dans laquelle les 5 dernières années d’expérimentation nous ont conduit·es. Nous proposons donc de modifier les statuts actuels devenus caducs en l’absence de fusion pour s’adapter à l’intégration pleine et entière des universités d’Evry et de Versailles Saint Quentin dans l’Université Paris Saclay, et résoudre les dysfonctionnements et déséquilibres observés pendant cette expérimentation : 

 – il s’agit d’acter que nous sommes désormais dans un modèle fédéral, donc avec des établissements-écoles et des établissement-universités à égalité, incluant l’université d’Evry-Paris Saclay, l’université de Versailles StQuentin-Paris-Saclay et le « périmètre employeur », qui reprendrait sa Personnalité Morale et Juridique  d’université Paris-Sud –Saclay et donc ses propres instances notamment son Conseil d’Administration et son Conseil Académique, 

 – il s’agit de considérer l’Université Paris Saclay de type Grand Établissement comme cette fédération d’établissements qui, selon le principe de subsidiarité, se concentre pour gérer tout ce qui est en commun en matière de projets et de budget, gérant ses structures transversales qui ont fait leurs preuves, l’Ecole Universitaire de Premier Cycle, les Graduate School, et les Ecoles Doctorales, mais aussi des questions transversales comme la soutenabilité écologique, les violences sexistes et sexuelles, les discriminations, le logement, la restauration, …

– il s’agit de rétablir une diplomation commune et non discriminante, qui affirme avec fierté la diversité des parcours en  mentionnant sur tous les parchemins des diplômes, Université Paris Saclay, et l’établissement, école ou université qui a été le principal opérateur du diplôme, 

– il s’agit de mettre en place un principe de délégation, qui permet à tout établissement-école ou établissement-université de déléguer annuellement ou pluriannuellement des compétences qui relèveraient du périmètre large de ses conseils (CR, CA, CFVU ou équivalent) aux conseils de l’Université Paris Saclay.

– il s’agit de donner au CODIRe constitué des président·es des 3 universités, des 4 écoles et des représentant·es des ONR, un caractère uniquement de conseil consultatif

 Les élu.es UHDE sont en train de traduire ce projet en termes de statuts juridiques et en feront  la publicité prochainement.

7 mars – Stand Up For Science

Non à la manipulation des sciences et des savoirs par des idéologues réactionnaires et destructeurs

Pour préparer le 7 mars : réunion jeudi 6 mars 2024 à 12h30 sur le plateau de Saclay, à l’IDEEV

Évènements du 7 mars

    9h30-11h : Conférence de presse au Collège de France. Les intervenant.e.s confirmés sont Valérie Masson-Delmotte et Claire Mathieu.

    11h30-13h : Conférence plus large à Jussieu suivie d’une table-ronde sur le climat. Les intervenant.e.s confirmées sont Michaël Zemmour, Patrick Boucheron, Valérie Masson-Delmotte, Aglaé Jezequel.

    13h30 :  départ de la marche pour les sciences place Jussieu -> collège de France, Sorbonne, proche Statue de la liberté -> dispersion à Port Royal

Les sciences et les humanités, la liberté académique et l’université sont des piliers d’une société démocratique. Dans de nombreux pays, dont la France, la démarche scientifique et la liberté académique sont remises en cause par certains médias. Aux États-Unis, des données de la science sont effacées. Nous assistons à une attaque d’une ampleur exceptionnelle contre la démarche scientifique et une partie des savoirs. Des conclusions scientifiques avérées comme l’évolution des espèces vivantes, la crise de la biodiversité, les changements climatiques deviennent des sujets tabous et sont dénoncés comme des opinions politiques de gauche ou d’ultra-gauche. Si l’exemple de l’Amérique de Donald Trump ou Elon Musk est sidérant, ces idées se propagent aussi en Europe. Et ce, dans un contexte de forte réduction des budgets de la recherche académique et de l’université.

(https://www.ideev.universite-paris-saclay.fr/news/2025/02/d%C3%A9fendons-les-sciences/)

Nous invitons les personnels et étudiant.e.s de l’Université Paris-Saclay à rejoindre le mouvement du collectif français https://standupforscience.fr, à participer à sa popularisation, et aux évènements organisés à Paris ce vendredi 7 mars.

Comment participer ?

1. En adhérant à l’initiative française

Sur le site standupforsciences.fr, cliquez sur « rejoindre le mouvement » et identifiez-vous. Vous ferez grossir la carte de France des personnes mobilisées.

2. Localement

– En participant à la réunion organisée jeudi 6 mars 2024 à 12h30 sur le plateau de Saclay, à l’IDEEV (12 route 128, Gif/Yvette, arrêt de bus Joliot-Curie), pour préparer la manifestation et organiser localement la suite du mouvement.

3. En participant aux évènements parisiens de la journée du 7 mars

– 9h30-11h : Conférence de presse au Collège de France. Les intervenant.e.s confirmés sont Valérie Masson-Delmotte et Claire Mathieu.

– 11h30-13h : Conférence plus large à Jussieu suivie d’une table-ronde sur le climat. Les intervenant.e.s confirmées sont Michaël Zemmour, Patrick Boucheron, Valérie Masson-Delmotte, Aglaé Jezequel.

– 13h30 :  départ de la marche pour les sciences place Jussieu -> collège de France, Sorbonne, proche Statue de la liberté -> dispersion à Port Royal