1er mai: Non à 5 années supplémentaires de régressions !

Dimanche 1er mai, retrouvons-nous dans la rue pour dire NON à 5 années supplémentaires de régressions sociales et démocratiques, de casse des services publics, d’inaction climatique !

Pour rejoindre la manifestation parisienne de 14h30 place de la République, deux rendez-vous:
Rendez-vous des jeunes de Saclay en Lutte: 12h gare Massy-Palaiseau côté RER B
Rendez-vous des vieux qui déjeunent en famille: En tête du RER qui passe à Orsay à 13h35

Quelques textes post-présidentielles et d’appel au 1er mai:

Appel Saclay en LutteTravailleu·ses et étudiant·es, toustes uni·es pour le 1er mai !
Appel de la FSUcontinuons nos combats pour consolider la démocratie et agir pour le progrès social
Appel SNESup (axé ESR): Le 1er mai et après nous ne lâcherons rien
Appel unitaire Île de FrancePour la Paix, les libertés et contre toutes régressions sociales ! 

Mardi 26 avril 10h, inspectons la Scène du Crime sur le plateau de Saclay

Le 26 avril, deux jours après une élection présidentielle complètement déconnectée des urgences planétaires, nous nous mobiliserons partout en France pour un « Retour sur Terre ».

En Ile-de-France, sur le plateau de Saclay, nous dénoncerons un écocide massif, perpétré dans le cadre de l’un des plus grands chantiers du Grand Paris, et dont les impacts destructeurs sont innombrables : écologiques, mais aussi sociaux et économiques.

– saccage par centaines d’hectares de terres agricoles fertiles, affectant la sécurité alimentaire future des populations
– bétonnage irrémédiable des sols, entraînant pollutions, destructions d’espèces et inondations
construction au milieu des champs d’un métro de prestige au détriment des vrais besoins de transport
– fermeture d’hôpitaux et de classes dans les quartiers, au profit d’un hôpital « high tech » et d’un lycée « d’élite »
– déménagements absurdes d’établissements publics et privés, abandon et vente à l’encan de sites historiques comme Grignon
– marchandisation, précarisation et mise au pas de la recherche et de l’université

Le mardi 26 avril à 10h (départ du Lycée Camille Claudel à Palaiseau)

La coordination des luttes locales d’Ile-De-France et le Collectif Contre la Ligne 18 et l’artificialisation des terres (CCL18), soutenus par ATTAC et Alternatiba, organisent une grande déambulation »festive et funèbre », suivie d’un pique-nique, pour venir inspecter la scène de ces crimes : musique, chants, masques, poèmes et actions symboliques rythmeront la marche.

Les victimes humaines et non-humaines des pelleteuses du Grand Paris Saclay sont toutes invitées à se joindre à l’enquête.

Pour en savoir plus :

Evénement Facebook : https://fb.me/e/2tl6JDqBI

Journée nationale d’action « Retour sur Terres » : https://resistanceslocales.org/

Tract à télécharger : https://cryptpad.fr/file/#/2/file/g6+9AExnfInY0xKI8-kL8AHA/

Rendez-vous le mardi 26 avril à 10h, devant le Lycée Camille Claudel, 17 rue Maximilien Robespierre à Palaiseau
accès par le RER B : station Palaiseau + 16 min de marche (attention ça monte), ou bien station Massy-Palaiseau et bus 91-06 ou 91-10 ou 91-11, arrêt Rond Point Camille Claudel

« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité ! – Appel unitaire aux rassemblements du 16 avril

la FSU Paris-Saclay s’associe à l’appel unitaire ci-dessous et vous convie à la rejoindre à la manifestation 
samedi 16 avril place de la Nation 14h

Rendez-vous dans la voiture de tête du RER qui passera à:

Saint-Remy 12h54
Bures 13h04
Orsay 13h06
Lozère 13h10
Massy 13h17


« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !

Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Paris à 14h place de la Nation

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir. 

Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. 

Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. 

L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. 

En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.

Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Parisle samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :

« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée »

Premiers signataires :
Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin,  Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Droit au logement (Dal), Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Féministe « Ruptures »,Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.

Réunion débat – Solidarité avec l’Ukraine

Venez participer au débat sur ce nouveau conflit en Europe et réfléchir aux solidarités concrètes qui peuvent se mettre en place à l’échelle de l’université ou plus largement.

MARDI 19 AVRIL – 18h – Bat 452 – Amphi F1

Avec

Bernard DREANO, président du Cedetim, membre du comité scientifique d’ATTC et de l’Assemblée européenne des citoyens qui coopère avec des mouvements russes et ukrainiens

Karine Clément, sociologue, auteure de :Poutine ne fait pas que la guerre à l’Ukraine, il massacre aussi la société russe 

Pierre COUTAZ, Conseiller confédéral au secteur international de la CGT

Depuis février dernier, le peuple ukrainien subit les violentes attaques militaires des troupes russes provoquant le déplacement des plus de 4 millions de vieillards, des femmes, d’enfants de l’Ukraine vers des lieux et des pays plus sûrs. De nombreux témoignages dénoncent des massacres à Borodianka, Motyjyn, Boutcha et les cadavres s’accumulent. 

La menace nucléaire de Poutine a abouti à une annonce d’augmentation générale des dépenses de l’armement militaire et au renforcement de l’OTAN. Le conflit engendre un durcissement des politiques bellicistes, détruisant les droits sociaux et démocratiques, mais aussi l’environnement.

Le peuple ukrainien revendique la défense d’une Ukraine indépendante et démocratique, le retrait immédiat des troupes russes de tout le territoire ukrainien, le soutien à la résistance du peuple ukrainien et la défense de son droit à l’autodétermination. En France, la solidarité avec les populations touchées par la guerre est en train de se construire. Une manifestation européenne se prépare pour le 23 avril.

Liste des signataires

ATTAC, FSU, CGT, Union syndicale Solidaire, Ensemble! France Insoumise, avec le soutien du POI.

Formation d’un collectif de travailleurs et travailleuses précaires à l’université Paris-Saclay

***ENGLISH VERSION BELOW***

Chèr·es collègues doctorant·es et docteur·es sans poste de l’Université Paris-Saclay,

Réjouissons-nous, Paris-Saclay a été classée 13ème au fameux classement de Shanghai des meilleures universités mondiales !

Les conditions de travail des doctorant·es et des docteur·es sans poste mériteraient aussi un palmarès : nombre de financements doctoraux insuffisant, précarité financière, travail gratuit, raréfaction des postes, durée de financement insuffisante pour terminer sa thèse, harcèlement moral, sexuel…

Par où commencer ?

Chaque année, les doctorant·es doivent s’acquitter de frais conséquents pour pouvoir s’inscrire. Pourtant, notre travail de recherche et bien souvent également d’enseignement est indispensable à la continuité du service public de l’ESR. Des universités ont pris acte de l’absurdité de forcer les doctorant·es à payer pour travailler, et exonèrent largement cette frange de leurs personnels. Pourquoi pas Saclay ?

Rejoignons-nous

Nous sommes doctorant·es en économie, informatique, sociologie, optique, science politique, machine learning, histoire ou encore biologie, travaillant dans sept laboratoires différents. Nous fondons un collectif pour nous mettre en contact, échanger sur nos conditions de vie, de travail et d’études, réfléchir ensemble à nos revendications et à nos moyens d’actions. Plus nous serons nombreux et nombreuses, plus nous serons efficaces, et nos revendications et moyens d’actions adaptés.

Quel que soit votre statut, étudiant·es ou personnels, et votre métier, CDD, vacataires, doctorant·es ou docteur·es sans poste, rejoignons-nous pour agir ensemble !

Nous vous proposons le questionnaire de contact suivant.

Vous pouvez nous indiquer si vous seriez partant·es pour vous impliquer, par exemple en se retrouvant en AG. Si vous avez d’ores et déjà des points de revendications à avancer, n’hésitez pas.

N’hésitez pas à diffuser ce mail le plus largement possible à vos collègues non titulaires, que vous remplissiez le questionnaire ou non.

Pour Colldoc UPS.

Lien permanent : https://colldoc.fr

***ENGLISH VERSION***

Dear fellow student researchers,

Let us rejoice, Paris-Saclay has reached the 13th position in the Shanghai ranking of the best universities in the world!

The working conditions of students researchers, both graduate or assistant, and PhDs without position also deserve a prize: too low number of doctoral fundings, financial insecurity, unpaid (and unrecognized) work, structural lack of secured teaching and researching positions, insufficient length of doctoral funding to complete one’s thesis, moral and sexual harassment, or worse…

Where to begin?

Every year, doctoral students have to pay substantial fees in order to enroll. However, our research and often also our teaching work are essential to the continuity of the higher education and research public service. Some universities have realised the absurdity of forcing doctoral students to pay to have the right to work ( !), and implemented wide-reaching exoneration schemes. Why not Saclay?`

Let’s rally

We are doctoral students in economics, computer science, sociology, optics, political science, machine learning, history and biology, working in seven different laboratories. We are founding a collective to get in touch with each other, to discuss our living, working and studying conditions, to think together about our demands and our means of action. The more numerous we are, the more effective we will be, and the more appropriate our demands and means of action.

Whatever your status, student or staff, and whatever your job, whether you are on a fixed-term contract, a part-time worker, a doctoral student or a doctoral student in post-doctoral position or ATER, let’s rally together to act!

We offer the following questionnaire.

You can tell us if you would be willing to get involved, for example by meeting in a General Assembly If you already have points of demand to put forward, don’t hesitate.

Feel free to transfer this email to as many non-tenured colleagues as possible.

For Colldoc UPS.

Permanent link : https://colldoc.fr

ENSEMBLE, EN GREVE FEMINISTE, LE 8 MARS

8 mars – Grève féministe – 14h Gare du Nord

Toutes et tous mobilisé·es et en grève pour les droits des femmes et l’égalité femmes-hommes dans les métiers de l’enseignement supérieur et de la recherche.


Nos analyses et revendications :

* Lutte contre les violences sexistes et sexuelles et pour l’égalité professionnelle : des plans d’action dans les établissements mais des budgets très insuffisants pour les mettre en œuvre ! 
 * Réduction des inégalités de carrière et de rémunération 
* Amélioration des situations de grossesse et de maternité, des congés parentaux et de l’articulation vie professionnelle et personnelle.

Les principales avancées réglementaires n’ont été obtenues qu’au prix d’une mobilisation collective résolue.

NON à la guerre en Ukraine. Retrait des troupes russes et solidarité avec les peuples victimes des politiques guerrières

Les attaques militaires lancées ce jeudi 24 février par les armées de la fédération de Russie constituent une agression sans précédent en Europe depuis 1945. Une guerre d’ampleur a lieu aux frontières de l’UE. La responsabilité principale en incombe au gouvernement russe. La FSU s’inquiète de la situation dangereuse que cette violation du droit international constitue deux jours après que la Russie ait déjà officiellement remis en cause l’intégrité des frontières ukrainiennes ; Elle rappelle que les premières victimes des conflits décidés par les autocrates ou les chefs de guerre sont les peuples. Le peuple ukrainien, en premier chef, victime des violences et exactions liées à l’invasion, le peuple russe en proie à l’autoritarisme croissant du régime comme l’a montré la répression des courageuses tentatives d’opposition à la guerre, les peuples européens enfin qui vont subir le contrecoup énergétique de cette crise.

La guerre n’est jamais une solution : le risque de déstabilisation est majeur et cette décision fait basculer les relations internationales dans une ère nouvelle et incertaine.
Fidèle à sa tradition internationaliste, la FSU défend la paix et milite pour une solution dans le cadre multilatéral de l’ONU, qui passe par le retrait des troupes russes et le retour à des négociations qui permettent le respect des droits des peuples et non la satisfaction des ambitions impériales de tel ou tel gouvernement. Elle appelle à la mobilisation la plus large pour éviter toute nouvelle escalade militaire qui impliquerait notre pays et promouvoir une solution diplomatique négociée.

C’est dans cette optique qu’elle s’engagera  dans les mobilisations contre la guerre et qu’elle appelle aux mobilisations portées par le collectif des marches pour la paix, en lien avec l’appel inter-organisation: https://fsu.fr/appel-national-inter-organisations-non-a-la-guerre-en-ukraine/

D’ores et déjà, la FSU appelle au rassemblement du 26 Février 2022 à 15 h Place de la République à Paris.

Les Lilas, le 24 février 2022

Contingent CNU de promotions : face à la mobilisation le ministère recule

Dans le cadre de ses démarches auprès du ministère ces dernières semaines, la CP-CNU a obtenu l’assurance du maintien du contingent national d’avancement des enseignant·es-chercheur·es au-delà de 2023. Le SNESUP-FSU se réjouit de ce résultat, fruit d’une mobilisation animée en premier chef par la CP-CNU et d’une opposition majoritaire de la communauté universitaire, relayée dans les instances locales et nationales par l’ensemble des organisations syndicales représentatives des enseignant·es-chercheur·es.

Cette mobilisation s’est traduite au plan national par une pétition signée à ce jour par 12 200 signataires, des motions votées dans les sections du CNU et des motions de soutien votées dans de très nombreux établissements. Les élu·es du CTMESR et du CTU ont adopté des vœux soulignant que :

 – la double voie de promotion permet de prendre en compte de façon   complémentaire les carrières et des situations différentes et de garantir une certaine indépendance des enseignant·es-chercheur·es  vis à vis des chef·fes d’établissement ;

 – la voie nationale de promotion par les sections du CNU permet de sortir des situations locales de blocage et de garantir l’égalité de traitement des collègues, quelles que soient leurs disciplines, leurs établissements et leurs lieux d’exercice.

En l’absence de confirmation officielle et sachant qu’au sein même du ministère des voix discordantes se font entendre, la FSU a adressé hier un courrier aux cabinets du Premier ministre et du MESRI demandant qu’une clarification soit faite publiquement et  rapidement par le ministère pour rassurer les enseignant·es-chercheur·es.

 S’il est confirmé, ce recul du ministère sur la question des promotions nationales ne doit pas faire illusion : le CNU, dont la LPR a réduit plusieurs des prérogatives, reste clairement menacé.

Nous appelons l’ensemble de la communauté universitaire et toutes les organisations syndicales, à rester mobilisés dans l’unité non seulement pour la défense du CNU, mais plus largement pour la promotion du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche.

Jeudi 27 janvier pour nos salaires, nos emplois, contre la précarité !

MANIFESTATION JEUDI 27 JANVIER 14H – BASTILLE
Rendez-vous à 13h au RER Orsay-Ville

Nous subissons depuis deux ans la crise sanitaire, couplée à une très forte inflation. Quel est l’impact sur nos métiers ?
• une surcharge de travail et un épuisement permanent
• beaucoup d’isolement et de manque d’interaction, avec les collègues et les étudiant·es
• des revenus et des moyens en baisse.

Il y a deux ans, notre forte mobilisation contre la LPR s’est arrêtée net avec cette crise. Mais les attaques, elles, ne se sont pas arrêtées : augmentation de la précarisation des métiers avec notamment les CPJ (décriées par plusieurs départements de l’UFR des sciences), destruction programmée du CNU, nouveau référentiel d’évaluation HCÉRES…
Et E. Macron promet encore pire : augmentation forte des frais d’inscriptions pour tou·tes les étudiant·es, marchandisation de l’Université…

Mobilisons-nous le 27/1 pour nos salaires, nos emplois, contre la précarité ! Invitons les étudiant·es à se mobiliser également contre la précarité et pour leur avenir !

Signons et relayons les pétitions pour le cadre national des carrières universitaires et pour la revalorisation des salaires.

Jeudi, nous ne serons pas à Ibiza, nous ne serons pas dans un canapé en velours, nous serons dans la rue !

Non aux « Chaires de Professeur Junior » à Paris-Saclay

La LPR a provoqué un vif rejet de la communauté scientifique, notamment à cause de ses outils de la précarisation et de la destruction des statuts qu’entraîne la mise en place  des chaires de professeur junior (CPJ) et des CDI-de-projet. La présidence de l’université Paris-Saclay n’a pas pris en compte ce rejet en publiant d’ores et déjà des CPJ pour la prochaine campagne de recrutement. Pourtant, plusieurs départements ont refusé de remonter des demandes et l’un d’eux a organisé une consultation de sa communauté qui a révélé un rejet net (94 votes très ou plutôt défavorables, 15 très ou plutôt favorables). Il s’agit donc d’un nouveau passage en force, sans même attendre les conclusions du groupe de travail dédié. 

La mise en place des CPJ participera encore à la destruction de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche dans les années à venir : – les procédures de recrutement directement importées du secteur privé marchand, titularisation quasi automatique, court-circuitent nos instances collégiales et nationales et remettent en cause nos statuts. – Les enseignants recrutés auront des services d’enseignement fortement réduit (64h) , ce qui concrétise, au niveau des personnels, l’université à deux vitesses que nous refusons déjà au niveau des formations.  – Le recrutement sur des CPJ des jeunes chercheurs reconnus par toute la communauté augmente encore leur précarité, au lieu de les titulariser.


Nous demandons un moratoire sur toutes les recrutements de CPJ  et l’organisation d’une consultation de l’ensemble des personnels, pour ou contre le recrutement de CPJ. Dans l’attente, nous appelons les collègues à ne pas contribuer à leur installation qui sera irréversible.  Pour cela, nous appelons les collègues à refuser d’organiser les comités de recrutement, à refuser d’y participer et à organiser des consultations dans toutes les instances où ils siègent (départements, CCUS, CCUPS, GS, composantes…).