Voici quelques ressources récentes sur la transmission du coronavirus, la prédominance de la voie aérienne, l’utilité des masques et de l’aération, le lien avec le taux de CO2:
Vidéo de la chaine Youtube « Science étonnante », basée sur un article sérieux, donnant un modèle simple de transmission aérienne et des calculs niveau L1 qui aboutissent à des seuils de concentration de CO2 qu’on comprend et qu’on peut ajuster à nos conditions.
Vidéo de notre collègue Jean-Michel Courty sur sa chaîne « Merci la physique » qui donne aussi des conseils concrets sur comment bien mesurer le CO2. Jean-Michel est membre fondateur de projetco2.fr, comme plusieurs collègues de notre université.
Enfin un webinaire ce soir spécifiquement centré sur comment enseigner à l’université en présentiel en toute sécurité:
Vaut-il mieux enseigner dans le grand volume d’un amphithéâtre ou dans de petites salles, par petits groupes ? À quoi sert d’équiper les salles de cours d’un capteur de CO2 ? Tous les masques se valent-ils pour prévenir la transmission et peut-on les réutiliser ? Les cantines universitaires sont-elles aussi sûres qu’une salle de classe ? Comment peut-on les sécuriser ? Faut-il ouvrir les fenêtres lorsqu’une salle est équipée d’une VMC ? Les purificateurs d’air ont-ils une utilité ? Comment utiliser les tests de manière optimale ? À quelles conditions pourrons-nous ouvrir, enfin, l’Université en septembre ?
Depuis un an, les consignes sanitaires pour l’université, qu’elles soient édictées par le ministère ou décrétées au niveau local, semblent toujours sorties d’un chapeau. Les mesures de CO2 dont nous réclamons la mise en place depuis la rentrée de septembre sont prétendues inutiles (comme les masques quand il n’y en avait pas).
Reprenons en main notre sécurité sanitaire et celle de nos étudiants, en commençant par nous auto-former sur la question.
Rendez-vous à 13h45 place de la République, à l’angle est (Avenue de la République) ou dans la voiture de tête du RER qui passe à 13h04 à Orsay ville.
Après une année passée dans le distanciel auquel s’est ajoutée la précarité pour beaucoup, étudiant·es et personnels sont épuisés et n’en peuvent plus ! Revendiquons ensemble un service public de l’enseignement supérieur et de la recherche : des postes et des moyens pérennes pour étudier et enseigner en sérénité. Rendez-vous samedi 1er mai à la manifestation de convergence des luttes et pour les libertés, car la précarité et les restrictions touchent tout le monde.Rendez-vous à 13h45 place de la République, à l’angle est (Avenue de la République) ou dans la voiture de tête du RER qui passe à 13h04 à Orsay ville.
Quel que soit le bord, la politique gouvernementale de ces vingt dernières années concernant l’université est allée vers des moyens humains et financiers de plus en plus faibles et précarisés, en enseignement comme en recherche. Cette tendance est devenue insupportable. Pour revenir à un véritable service public de l’enseignement supérieur et de la recherche, nous relayons cette tribune/pétition demandant aux futurs candidats pour l’élection présidentielle de 2022, notamment de la gauche, de préciser leur projet pour l’université : https://www.wesign.it/fr/education/gauches-2022-quallez-vous-faire-pour-les-universites
Nous vous invitons à la signer et à la relayer également.
Assemblée écologique et sociale dimanche 18 avril 11h-17h Quel avenir pour le campus à Bures-sur-Yvette et Orsay ? Devant la maison de l’ÉCOLOGIE et de LA TRANSITION rue Descartes à Bures-sur-Yvette
Le déménagement d’une partie de l’université sur le plateau libère des bâtiments dans la vallée. La question de leur avenir, et des terrains environnants se décide tant dans les instances de l’université que des communes de Bures et Orsay.
Pour en discuter, nous vous invitons à réfléchir à une alternative aux projets d’urbanisation actuels, anachroniques, et incompatibles avec les contraintes climatiques, lors d’une assemblée écologique et sociale qui se tiendra dimanche 18 avril de 11h à 17h, devant la maison de l’ÉCOLOGIE et de LA TRANSITION rue Descartes à Bures-sur-Yvette.
Au programme : – 11h : Accueil – 11h20 : Intervention du collectif citoyen contre la ligne 18 – 11h50 : Intervention des personnels et étudiants AgroParisTech qui se battent pour préserver le campus de Grignon – 12h30 : Repas – 13h30 : Le projet d’urbanisation de la vallée, les risques d’inondation, la biodiversité… – 14h30 : Débat mouvant sur le projet d’urbanisation et les transports – 15h : Ateliers-débats en parallèle : Que faire des bâtiments libérés ? Quels modes d’action ? Quelles alternatives pour le lieu ? – 16h : Retour des ateliers – actions à suivre Et aussi de nombreux ateliers (Land-Art, hôtels à insectes, mangeoire, nichoir, jardin botanique…) une balade le long de l’Yvette
Suite aux annonces du chef de l’état, il a été demandé aux responsables de filières quelle semaine ils et elles préféraient pour les congés de printemps. Vous pouvez trouver le résultat ici. Il semblerait que la prise de décision ne soit pas redescendue jusqu’aux équipes pédagogiques, et encore moins jusqu’aux étudiant·es. Par ailleurs, les personnels techniques et administratifs ne semblent pas avoir été consultés.
Le manque de discussions collectives depuis le début de la crise sanitaire est un réel problème dans la prise de décision. Pour commencer à reprendre en main ces décisions, nous vous proposons de vous prononcer sur cette question, qui concerne tout le monde. Nous vous proposons également des choix alternatifs qui nous semblent pertinents, et vous invitons à ajouter d’autres options en commentaires. Répondre au sondage alternatif.
Marche pour une vraie loi climat : 10h au RER Orsay ville12h RER Palaiseau14h Paris – Place de l’Opéra La marche est déclarée et on peut imprimer une attestation ici pour y participer Dans le cadre de l’appel national pour une vraie loi Climat, signé par plus de 300 organisations et collectifs dont le FSU, nous marcherons Dimanche 28 mars.
Le projet de loi « Climat et résilience », discuté à l’Assemblée nationale, est le dernier texte du quinquennat consacré à l’environnement. En l’état, il est très loin de l’ambition requise pour répondre à l’urgence écologique et atteindre les objectifs que la France s’est fixée.
Le gouvernement, après s’être renié sur de nombreux sujets et avoir été reconnu coupable d’inaction climatique, a mis de côté ou considérablement amoindri les propositions de la Convention citoyenne pour le climat que cette loi était censée reprendre.
En Essonne, nous nous mobilisons contre de nombreux projets écocides : projets de nouveaux data centers de Bretigny, Wissous et Marcoussis, ligne 18 du Grand Paris Express et ses pôles d’urbanisation sur le plateau de Saclay, divers projets immobiliers dans nos derniers poumons verts en vallée de l’Yvette, dépôts de déchets de chantiers dans le sud Essonne, ZAC du Perray à Corbeil… (liste non limitative)
Pour une vraie loi climat, à la hauteur de l’enjeu, plusieurs rendes-vous possibles (voir tract) :
10h RER Orsay-Ville
12h Marché de Palaiseau pour un concert-happening contre la Ligne 18.
13h départ pour la manifestation parisienne
14h Manifestation à Paris, départ place de l’Opéra
Jeudi 25 février, 12h à Matignon Dépôt de la pétition #VidalDémission et conférence de presse Départ groupé au RER ORsay ville à 11H Alors que la destruction de l’Enseignement supérieur et de la recherche a franchi un nouveau palier avec la promulgation de la Loi de Programmation de la Recherche le 24 décembre 2020, alors que la pandémie n’en finit pas d’épuiser des universités abandonnées, la chasse aux sorcières et l’ensemble des attaques contre les libertés académiques menées par Frédérique Vidal mettent en danger l’exercice de nos missions.
Ces attaques répétées ont fini d’achever la crédibilité de Frédérique Vidal et nous sommes près de 23 000 à demander sa démission. Montrons notre colère jeudi 25/3 en portant symboliquement cette pétition à Matignon Ce rassemblement sera suivi d’une conférence de presse réunissant les représentants des différents collectifs, institutions et syndicats des étudiant·es et personnels de l’ESR.
Le rendez-vous est fixé à 12h au croisement du boulevard Raspail et de la rue de Varenne. Il y aura un départ groupé au RER Orsay Ville à 11h.
ASSEMBLEE GENERALE lundi 15/3 à 12h15 en visio ici
MANIFESTATION mardi 16/3 Étudiants et lycéens « les jeunes mobilisé·es pour leur avenir ! » Départ groupé au RER Orsay Ville (horaire précisé ultérieurement)
Nous jonglons entre cours et travail à distance, en présentiel ou en hybride. Étudiant·es comme personnels, nous sommes épuisé·es.
Mais la nouvelle préoccupation de la ministre de l’Enseignement Supérieur et la Recherche, F. Vidal, est de remettre en cause les libertés académiques par une chasse aux sorcières. Cela fait suite à une longue liste d’attaques augmentant la précarité des étudiant·es, des personnels et des financements : LPR (passée en force pendant la crise sanitaire malgré une opposition sans précédent), « Bienvenue en France », ParcourSup, sous-financement généralisé…
Ces attaques incessantes, cette ignorance des vrais problèmes, font que déjà plus de 22 000 personnes demandent la démission de F. Vidal pour exiger un changement radical et une politique qui soit enfin au service de l’université et de ses acteurs.
Pour en discuter, établir un plan d’action, nous vous invitons, étudiant·es et personnels, membres de toutes les composantes de l’Université Paris-Saclay, à une Assemblée Générale lundi 15 mars 12h15 en visio ici.
Nous vous invitons également à rejoindre la manifestation de l’enseignement supérieur et secondaire mardi 16 mars
Le travail en « distanciel » est en vogue du fait de la situation sanitaire mais il semble que cette pratique soit promise à un usage régulier même lorsque la crise sanitaire actuelle liée à la Covid sera considérée comme terminée.
Ces derniers temps, nous assistons en effet à une multiplication de passages improvisés d’enseignements en distanciel pour des motifs les plus variés, n’ayant rien à voir avec la pandémie de Covid, tels que intempéries, problèmes de santé (1)… Le distanciel est aussi explicitement cité comme moyen pour l’enseignement, par exemple dans le cadre des formations de l’École Universitaire de Premier Cycle. À quand le distanciel pour cause de grève RATP, menace d’orage, conférence à l’étranger, économies de chauffage, promos sur les vacances hors-saison ?
L’enseignement distanciel est un mode dégradé auquel on ne doit recourir qu’avec parcimonie en ayant bien conscience de ses multiples lacunes (moindre efficacité car communication limitée, fatigue accrue, difficulté de déconnexion, méthodes d’enseignement classiques inadaptées, risque de décrochage et de déconcentration, désocialisation…). Le passage en distanciel ne s’improvise pas en 24h, il ne se décrète pas à la moindre contrariété et il reste un mode de travail dégradé.
Aujourd’hui, parce que nous avons accumulé une certaine expérience, nous sommes techniquement capables de basculer, même rapidement, à distance. Un tel basculement nécessite toutefois un travail d’adaptation pour l’enseignant et ne peut pas être instantané. Par ailleurs, ce n’est pas parce qu’on peut le faire qu’il faut le faire à n’importe quelle occasion. Cela peut paraitre une solution pratique à court-terme, ponctuellement, en cas d’empêchement qu’elle qu’en soit la raison, mais les dérives nocives (pour toutes et tous) sont inéluctables: enseigner même malade ou lors de déplacements (conférence ou autre), ajouter des réunions pendant des congés… c’est la porte ouverte à toutes les dérives et rien ne vaut la qualité d’interactions réelles et non virtuelles, en particulier pour la qualité de l’enseignement.
(1) Nous rappelons que quand on est malade, on ne travaille pas !
À tous et toutes nos collègues de l’Université Paris-Saclay : quelles incidences des projets Paris-Saclay sur nos conditions de travail et notre santé?
L’expertise demandée depuis environ 2 ans par les représentant-es du personnel au CHSCT (*) est enfin mise en œuvre entre février et avril 2021, au travers d’entretiens individuels et collectifs. Voir la description ci-après.
Le 15 janvier dernier a été lancée l’expertise CHSCT avec le cabinet DEGEST, cabinet spécialisé dans l’évaluation des conditions de travail retenu suite à la publication d’un cahier des charges élaboré conjointement par la Direction et des représentants élus du CHSCT – Comité Hygiène, Sécurité, Conditions de Travail, en septembre 2020. Cette démarche, demandée par les partenaires sociaux du CHSCT et mise en place avec la direction de l’Université, a pour objet les changements opérés dans le cadre de la transformation de l’établissement, pour les agents du périmètre « employeur ».
L’expertise doit nous aider à comprendre, identifier, analyser et anticiper tout ce qui, dans ces transformations, va modifier les conditions de travail et quelles peuvent être les incidences sur la santé des agents. Il s’agit d’identifier les risques induits et de proposer des mesures de prévention. Elle s’inscrit dans un cadre réglementaire spécifique et se déroule sur 45 jours. Elle repose sur des entretiens individuels et collectifs réalisés par les consultant·es et sur une analyse approfondie de documents reflétant les changements opérés au sein de l’université.
Au regard de la grande taille et de la diversité de notre établissement, le cabinet, après un entretien avec la gouvernance du projet permettant de bien appréhender le projet Paris-Saclay et les attentes du CHSCT, a choisi de « cibler » ses terrains d’entretien sur deux composantes de tailles et spécialités différentes : l’UFR Sciences – départements Chimie et Biologie et le Service de la Scolarité – et l’IUT de Sceaux. Au sein de ces composantes, des enseignants-chercheurs, enseignants et agents BIATSS sont reçus en entretien ; deux directions centrales (DSI et DRH) ; des directeurs d’autres directions et DDGS seront également entendus.
Un comité de suivi, regroupant des représentants des personnels au CHSCT ainsi qu’un membre du Comité Technique (CT) et des représentants de la direction, s’assure du bon déroulement de ce projet. Cette expertise prendra fin en avril 2021. A cette date, le cabinet devra livrer, outre une présentation des conclusions de l’expertise devant le CHSCT de l’Université Paris-Saclay, une synthèse qui sera diffusée aux agents de l’Université.
La Liste des membres du Comité de Suivi
Représentants du Personnel :* Olivier Plantevin – Secrétaire CHSCT – SUD Education* Alexandre Ricard – SGEN-SCFDT* Marie-Andrée Merrer – CGT* Raynald Cossard – SNPTES* Catherine Dal Balcon – Secrétaire suppléante CHSCT – FSU* Christine Eisenbeis – FSU* Samuel Costantin (au titre du CT) – CFDT
Représentants de la Direction:* Véronique Benzaken – VP Adjointe RH* Laurence Lombard – DGSA RH* Marianne Boivin – Responsable Service Sécurité et Prévention des Risques* Claire Costa-Coquelard – Directrice DAO* Anne Suau – Conseillère RPS* Dr PatriciaFrot – Médecin du Travail