RIPEC mardi 31 Mai à la CCEC

Le volet C3 du RIPEC (voir ci-dessous) est à l’ordre du jour de la Commission Consultative de Enseignants Chercheurs (CCEC) de demain mardi 31 mai.

À cette occasion, nous vous rappelons les revendications de la FSU Paris-Saclaysur ce point:Lors de la mise en place des parts C2 et C3 du RIPEC, nous demandons a minima :

  • de récompenser l’investissement collectif plutôt que toute forme d’allégeance
  • qu’un maximum d’agent·es puisse en bénéficier, et ce de façon égalitaire, en terme de montant et du nombre de primes attribuées,  notamment entre les femmes et les hommes comme entre les maître·sses de conférences/chargé·es de recherche et professeur·es/directeur·ices de recherche
  • que, dans l’attribution des primes, la présidence suive les recommandations du CNU et du Conseil Académique pour les enseignant·es-chercheur·ses, et les présidents d’organismes de recherche mettent en place des commissions réellement indépendantes.

Ainsi que de neutraliser la très discutable première étape locale du C3 en transmettant tous les dossiers directement au CNU avec une évaluation systématiquement « très favorable »
Pour soutenir cette position, vous pouvez encore signer cette pétition

Alerte sur l’impact de la réforme du lycée sur la formation en mathématique

Lors de l’année scolaire 2021-2022  la Société Mathématiques de France et le collectif des associations et sociétés savantes de mathématiques et de sciences ont publié un ensemble de communiqués sur l’impact de la réforme  du lycée sur la formation en mathématique et en science.L’ensemble de ces communiqués sont disponibles sur le site de la SMF. 

En particulier iels alertent sur l’effet catastrophique de cette réforme quant à  la place des filles en mathématique et en sciences dans les classes de première et terminale.
Un travail de synthèse qui a été présenté lors des JLU (Journées Lycée-Université) est disponible ici.

Ce que cache le RIPEC

SOUTENEZ LA PETITION POUR UNE EVALUATION UNIFORME « TRES FAVORABLE » AU NIVEAU LOCAL DU VOLET C3 DU RIPEC

Le nouveau système de primes pour les enseignant·es-chercheur·ses chercheur·ses issu de la Loi de Programmation de la Recherche (LPR), appelé RIPEC, est en train d’être mis en place. Notre position est détaillée en bas du texte.


Ce système de primes comporte 3 volets :

  1. une indemnité « C1 » liée au statut 
  1. une indemnité « C2 » liée à la fonction (directeur·rice de labo, responsable de filière d’enseignement, …).
  1. une prime individuelle « C3 », sur candidature, remplaçant la PEDR, sur des critères de contributions scientifiques, pédagogiques, ou d’investissement dans les tâches collectives.

Concernant la part C3, la procédure prévoit une évaluation par des rapporteurs de l’université, puis par le CNU, puis à nouveau par une commission interne à l’université. Cette procédure nous parait être une usine à gaz puisque les dossiers seront évalués deux fois et par plusieurs rapporteurs. Par ailleurs, elle va générer un défaut de neutralité puisque nous connaissons la majorité des collègues concernés, et c’est pourquoi l’université Paris-Sud avait décidé de confier l’évaluation des PES puis PEDR au CNU. Nous proposons donc de mettre uniformément un avis local « très favorable » à tous les dossiers et de laisser travailler les collègues des sections CNU, comme auparavant. Pour soutenir cette position, vous pouvez signer cette pétition


Notre position 
Ce système est présenté comme une revalorisation des rémunérations, avec des primes certes plus élevées que dans le système précédent. Mais elles cachent une individualisation de la rémunération, qui s’oppose au dégel du point d’indice que nous revendiquons depuis plus de 10 ans. Cette individualisation va de pair avec la casse des statuts, de manière cohérente avec la mise en place des chaires de professeur junior (CPJ). Il faut en effet laisser la place à une gestion locale, à l’arbitraire, en donnant tout pouvoir aux présidences, et donc réduire les instances nationales à des coquilles vides. La « réforme » du Comité national du CNRS va dans ce sens.Ces primes détruisent également les collectifs de travail et le service de l’intérêt général. Parmi les effets délétères, nous relevons notamment les points suivants :

  • la part dite « statutaire » ne sera pas du tout versée aux personnels contractuels qui sont par ailleurs de plus en plus nombreux et effectuent pourtant le même travail
  • rien n’est prévu pour les personnels PRAG et PRCE
  • les autres parts contribuent à renforcer la mise en concurrence des personnels, déjà exacerbée par le manque de moyens et le financement par projets ; elles renforceront les différences de salaires déjà constatées entre les femmes et les hommes.

Un système similaire, le RIFSEEP, a été mis en place en 2014 pour les personnels BIATSS. Il avait l’objectif de simplifier le régime indemnitaire pour faire disparaître la référence aux primes statutaires. L’objectif d’aller vers l’individualisation des rémunérations implique de démonter toutes les références aux grilles, donc in fine aux carrières qui étaient cadrées par les corps et les statuts.Comme le C2 du RIPEC, une part de la rémunération des BIATSS (IFSE) est liée à l’emploi occupé et est clairement identifiée comme telle, ce qui la rend variable entre agents ayant pourtant les mêmes statuts et qualifications. Il en résulte une concurrence entre agents et le développement d’un sentiment d’injustice.    Le gouvernement poursuit cette politique destructrice. Tout récemment la conclusion de la conférence sur les salaires de la ministre Mme de Montchalin avance vers le « salaire trinôme ». C’est la même approche que pour les primes, une part de la rémunération serait liée à l’emploi occupé. Dans ce cadre l’entretien annuel deviendrait le véritable outil de management pour fixer les objectifs qualitatifs et quantitatifs de chaque agent, donnant lieu ensuite à une indemnité propre à l’agent.


Lors de la mise en place des parts C2 et C3 du RIPEC, nous demandons a minima :

  • de récompenser l’investissement collectif plutôt que toute forme d’allégeance
  • qu’un maximum d’agent·es puisse en bénéficier, et ce de façon égalitaire, en terme de montant et du nombre de primes attribuées,  notamment entre les femmes et les hommes comme entre les maître·sses de conférences/chargé·es de recherche et professeur·es/directeur·ices de recherche
  • que, dans l’attribution des primes, la présidence suive les recommandations du CNU et du Conseil Académique pour les enseignant·es-chercheur·ses, et les présidents d’organismes de recherche mettent en place des commissions réellement indépendantes.

Mais au delà du RIPEC, nous dénonçons tout système de prime, qui accroît les inégalités de traitement, exacerbe la concurrence, dégrade les collectifs de travail et détruit encore plus le cadre national de la rémunération des enseignant·es-chercheur·ses et chercheur·ses. La FSU demande plus que jamais une intégration des primes dans le traitement indiciaire, de façon égalitaire entre tou·tes les agent·es, des promotions pour les collègues qui exercent des fonctions relevant d’un grade supérieur, et une véritable revalorisation du point d’indice permettant de compenser la perte de niveau de vie de ces douze dernières années.

Visite ministérielle le 16 Mai

VISITE MINISTERIELLE LE 16 MAI
Les ministres européens auraient-ils peur de croiser étudiants et personnels ?

Nous avons appris via la presse qu’une rencontre entre des ministres européens  et les autorités américaines aura lieu sur l’université les 15 et 16 mai sur les sujets du commerce et des technologies. 
Une fois de plus, les étudiant.e.s et  personnels de l’université n’ont pas été informés alors que des  difficultés de circulation vont forcément advenir.  Seuls les étudiant.e.s et personnels de  l’ENS et du C2N sont ont été avertis, mais en leur demandant de rester chez eux ce jourlà pour laisser le champ libre aux ministres. Cet événement nous rappelle la visite du président en mai 2020 lors de laquelle des personnels et  des étudiant.e.s avaient été empêché.e.s de rejoindre leurs cours et laboratoires sans aucun préavis
De plus, pourquoi organiser cette réunion dans une université sans rencontrer les personnes qui y travaillent ou y étudient ?  L’université c’est essentiellement ces personnes.  Nos dirigeants ont-ils peur de nous rencontrer ?

FSU : Site national — FSU : Site Paris-Saclay Dans les instances avec les listes UHDE (Pour une université Humaniste, Démocratique et Ecologique) soutenues par la CGT et la FSU

Message de la part du nouveau collectif de travailleur·ses précaires (CollDoc)

Bonjour à toutes et tous,

Relevant de différents statuts précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, notamment doctorant·es et post-doctorant·es en ingénierie, économie, informatique, sociologie, physique, science politique, mathématique, histoire ou encore biologie, nous fondons le collectif des travailleur·ses précaires de Paris-Saclay (CollDoc) pour nous mettre en contact, échanger sur nos conditions de vie, de travail et d’études, réfléchir ensemble à nos revendications et à nos moyens d’actions.

Le 5 avril a lieu la première assemblée générale. Une cinquantaine de personnes étaient présentes, relevant des différents sites de l’université.Un communiqué a été écrit suite à cette AG, sur la base des différents éléments discutés. Si vous en partagez les constats, nous vous invitons à le signer (https://colldoc.fr/communique-petition-mobilisons-nous/) et à le diffuser le plus largement possible pour manifester votre soutien. Déjà 129 collègues relevant de statuts divers (dont une majorité de doctorant·es) ont validé ce communiqué !

N’hésitez pas également à remplir notre formulaire de contact (https://colldocfr/nous-rejoindre/) si vous souhaitez nous filer un coup de main, participer aux réunions d’organisation et prévoir les prochaines étapes avec nous.

Enfin, nous publions sur notre site des brèves de précaires, dont il sera bientôt possible d’en faire une extraction sous format pdf afin de les imprimer facilement et les afficher sur nos lieux de travail. Vous avez également la possibilité de proposer vos propres brèves de précaires (https://colldoc.fr/proposer-une-breve/), que nous ne publierons sur le site qu’avec votre accord explicite.

Enfin, pour toute remarque, critique, autres points de revendications ou moyens d’actions à suggérer, vous pouvez nous contacter sur contact@colldoc.fr. Si par ailleurs vous, ou des collègues autour de vous, font face à des situations compliquées, ou d’abus manifeste, n’hésitez pas à solliciter notre aide. Nous mettrons tout en œuvre pour vous épauler.

En solidarité,
Pour le collectif

1er mai: Non à 5 années supplémentaires de régressions !

Dimanche 1er mai, retrouvons-nous dans la rue pour dire NON à 5 années supplémentaires de régressions sociales et démocratiques, de casse des services publics, d’inaction climatique !

Pour rejoindre la manifestation parisienne de 14h30 place de la République, deux rendez-vous:
Rendez-vous des jeunes de Saclay en Lutte: 12h gare Massy-Palaiseau côté RER B
Rendez-vous des vieux qui déjeunent en famille: En tête du RER qui passe à Orsay à 13h35

Quelques textes post-présidentielles et d’appel au 1er mai:

Appel Saclay en LutteTravailleu·ses et étudiant·es, toustes uni·es pour le 1er mai !
Appel de la FSUcontinuons nos combats pour consolider la démocratie et agir pour le progrès social
Appel SNESup (axé ESR): Le 1er mai et après nous ne lâcherons rien
Appel unitaire Île de FrancePour la Paix, les libertés et contre toutes régressions sociales ! 

Mardi 26 avril 10h, inspectons la Scène du Crime sur le plateau de Saclay

Le 26 avril, deux jours après une élection présidentielle complètement déconnectée des urgences planétaires, nous nous mobiliserons partout en France pour un « Retour sur Terre ».

En Ile-de-France, sur le plateau de Saclay, nous dénoncerons un écocide massif, perpétré dans le cadre de l’un des plus grands chantiers du Grand Paris, et dont les impacts destructeurs sont innombrables : écologiques, mais aussi sociaux et économiques.

– saccage par centaines d’hectares de terres agricoles fertiles, affectant la sécurité alimentaire future des populations
– bétonnage irrémédiable des sols, entraînant pollutions, destructions d’espèces et inondations
construction au milieu des champs d’un métro de prestige au détriment des vrais besoins de transport
– fermeture d’hôpitaux et de classes dans les quartiers, au profit d’un hôpital « high tech » et d’un lycée « d’élite »
– déménagements absurdes d’établissements publics et privés, abandon et vente à l’encan de sites historiques comme Grignon
– marchandisation, précarisation et mise au pas de la recherche et de l’université

Le mardi 26 avril à 10h (départ du Lycée Camille Claudel à Palaiseau)

La coordination des luttes locales d’Ile-De-France et le Collectif Contre la Ligne 18 et l’artificialisation des terres (CCL18), soutenus par ATTAC et Alternatiba, organisent une grande déambulation »festive et funèbre », suivie d’un pique-nique, pour venir inspecter la scène de ces crimes : musique, chants, masques, poèmes et actions symboliques rythmeront la marche.

Les victimes humaines et non-humaines des pelleteuses du Grand Paris Saclay sont toutes invitées à se joindre à l’enquête.

Pour en savoir plus :

Evénement Facebook : https://fb.me/e/2tl6JDqBI

Journée nationale d’action « Retour sur Terres » : https://resistanceslocales.org/

Tract à télécharger : https://cryptpad.fr/file/#/2/file/g6+9AExnfInY0xKI8-kL8AHA/

Rendez-vous le mardi 26 avril à 10h, devant le Lycée Camille Claudel, 17 rue Maximilien Robespierre à Palaiseau
accès par le RER B : station Palaiseau + 16 min de marche (attention ça monte), ou bien station Massy-Palaiseau et bus 91-06 ou 91-10 ou 91-11, arrêt Rond Point Camille Claudel

« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité ! – Appel unitaire aux rassemblements du 16 avril

la FSU Paris-Saclay s’associe à l’appel unitaire ci-dessous et vous convie à la rejoindre à la manifestation 
samedi 16 avril place de la Nation 14h

Rendez-vous dans la voiture de tête du RER qui passera à:

Saint-Remy 12h54
Bures 13h04
Orsay 13h06
Lozère 13h10
Massy 13h17


« Non » à l’extrême droite, pour la justice et l’égalité !

Appel unitaire à rassemblements le samedi 16 avril partout en France et à Paris à 14h place de la Nation

L’extrême droite est à nouveau présente au second tour de l’élection présidentielle, forte d’un niveau de voix jamais atteint. Nous refusons de la voir accéder au pouvoir. 

Les causes en sont diverses et anciennes, elles ont été analysées et sont connues. Les responsabilités sont à chercher du côté des politiques ultralibérales menées depuis des années qui ont exacerbé les injustices et les inégalités sociales, enfoncé des territoires et des populations dans la précarité et le désarroi. 

Nos organisations les ont combattues, comme elles ont dénoncé les attaques portées contre les libertés. Elles les dénonceront encore demain, sans désemparer face à l’adversité. 

L’urgence, aujourd’hui, c’est d’affirmer collectivement la force des idées et des valeurs qui nous rassemblent. Elles sont constitutives de la démocratie et totalement incompatibles avec la haine, la xénophobie, la démagogie nationaliste et la mise en opposition de tous contre tous que portent les mouvements d’extrême droite. 

En rejetant Marine Le Pen, il s’agit d’empêcher l’avènement d’un projet de société destructeur de l’État de droit, de la république démocratique sociale et solidaire que nous défendons chaque jour. Il s’agit de dénoncer son programme trompeur qui frapperait durement les plus faibles, les plus démunis, les femmes, les personnes LGBTI ou étrangères.

Ensemble, nous voulons réaffirmer que la devise « Liberté, Egalite, Fraternité » doit, plus que jamais, rester à l’ordre du jour, pour toutes et tous, sans exclusive ni distinction. Dans la diversité de nos approches et formes d’actions, nous voulons construire un destin commun de justice sociale et environnementale autour de l’égalité des droits, par le débat démocratique, un dialogue social et civil renforcé, un État de droit qui garantisse pleinement nos libertés, une République laïque et solidaire, protectrice de l’arbitraire, riche de services publics confortés, reconnus, bénéficiant des moyens de leur pleine efficacité.

Cette ambition commune serait gravement mise en cause avec l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite.

C’est pourquoi, ensemble, nous invitons chacune et chacun à participer à de larges rassemblements populaires dans toutes les communes de France et à Parisle samedi 16 avril 2022 autour d’un même appel :

« Contre l’extrême droite et ses idées, pas de Marine Le Pen à l’Elysée »

Premiers signataires :
Ligue des droits de l’Homme (LDH), Confédération générale du travail (CGT), Confédération paysanne, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération syndicale unitaire (FSU), Fédération syndicale étudiante (FSE), Mouvement national lycéen (MNL), Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la magistrature (SM), Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale Solidaires, Vigilance et initiatives syndicales antifascistes (Visa), ActionAid France, Amis de la Terre France, APF France handicap, Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (Acort), Association des familles des prisonniers et disparus Sahraouis (AFAPREDESA), Association des femmes de l’Europe méridionale (Afem), Association de promotion des cultures et du voyage, Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Attac France, Campagne antiracisme et solidarité, Centres d’entraînement aux méthodes d’éducation active (Ceméa), Centre de recherche et d’information et de développement (Crid) La Cimade, Coalition libertés associatives, Collectif Chabatz d’entrar de la Haute-Vienne, Collectif Front populaire écologique, Collectif Ganges solidarités (CGS), Collectif ivryen de vigilance contre le racisme (CIVCR), Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Collectif les Outils du soin,  Collectif pour l’avenir des foyers (Copaf), Collectif Unis pour le climat, Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT), Droit au logement (Dal), Education World 86, Fasti, Fédération Citoyens & Justice, Fédération des conseils de parents d’élèves (FCPE), Fédération nationale des Francas, Fédération des mutuelles de France, Fédération des Tunisiens pour une citoyenneté des deux rives (FTCR), Fédération internationale pour les droits humains (FIDH), France Amérique Latine (Fal), Front social (FS), Greenpeace France, Groupe accueil et solidarité (Gas), HES LGBTI+, Inter-LGBT, Jeunesse au plein air (JPA), Ligue de l’enseignement, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie (LFID), Marche mondiale des femmes France, Marche des solidarités, Mémorial 98, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Mouvement de la Paix, Observatoire national de l’extrême-droite, Oxfam France, Osez le féminisme, Planning familial, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (RAAR), Réseau Euromed France (Ref), Réseau Féministe « Ruptures »,Solidarité Laïque, SOS Racisme, Tous Migrants, Union fédérale d’intervention des structures culturelles (Ufisc), Union juive française pour la paix (UJFP), Uniopss, 350.org.

Réunion débat – Solidarité avec l’Ukraine

Venez participer au débat sur ce nouveau conflit en Europe et réfléchir aux solidarités concrètes qui peuvent se mettre en place à l’échelle de l’université ou plus largement.

MARDI 19 AVRIL – 18h – Bat 452 – Amphi F1

Avec

Bernard DREANO, président du Cedetim, membre du comité scientifique d’ATTC et de l’Assemblée européenne des citoyens qui coopère avec des mouvements russes et ukrainiens

Karine Clément, sociologue, auteure de :Poutine ne fait pas que la guerre à l’Ukraine, il massacre aussi la société russe 

Pierre COUTAZ, Conseiller confédéral au secteur international de la CGT

Depuis février dernier, le peuple ukrainien subit les violentes attaques militaires des troupes russes provoquant le déplacement des plus de 4 millions de vieillards, des femmes, d’enfants de l’Ukraine vers des lieux et des pays plus sûrs. De nombreux témoignages dénoncent des massacres à Borodianka, Motyjyn, Boutcha et les cadavres s’accumulent. 

La menace nucléaire de Poutine a abouti à une annonce d’augmentation générale des dépenses de l’armement militaire et au renforcement de l’OTAN. Le conflit engendre un durcissement des politiques bellicistes, détruisant les droits sociaux et démocratiques, mais aussi l’environnement.

Le peuple ukrainien revendique la défense d’une Ukraine indépendante et démocratique, le retrait immédiat des troupes russes de tout le territoire ukrainien, le soutien à la résistance du peuple ukrainien et la défense de son droit à l’autodétermination. En France, la solidarité avec les populations touchées par la guerre est en train de se construire. Une manifestation européenne se prépare pour le 23 avril.

Liste des signataires

ATTAC, FSU, CGT, Union syndicale Solidaire, Ensemble! France Insoumise, avec le soutien du POI.