
Nouvelle AG





Les Assemblées Ecologiques et Sociales, qu’est-ce que c’est ? C’est un espace ouvert à toutes et à tous pour se rencontrer et partager sur les luttes locales, pour s’informer sur les projets en cours sur le territoire. C’est un espace pour débattre et apprendre à se connaître, pour partager expériences et vécus, et échanger des savoirs et des compétences d’organisation collective. Pour créer ensemble un possible parmi les autres. C’est un espace pour se préparer à lutter ensemble, dans le respect de la diversité et de la complémentarité de nos modes d’action, pour trouver une voie vers davantage d’efficacité dans les luttes locales, qu’elles soient sociales ou écologiques. C’est un lieu nomade. L’assemblée se pose dans l’espace public, ici ou là. Elle est toujours en mouvement. C’est, en définitive, un outil d’éducation populaire et d’organisation qui se construit perpétuellement. Ainsi, les assemblées écologiques et sociales sont et seront à l’image des personnes qui les feront vivre.
PROCHAINE ASSEMBLÉE ECOLOGIQUE ET SOCIALE SAMEDI 24 OCTOBREA partir de 11h30à Villiers-le-Bâcle
Bonjour à tous
La FSU n’a pas signé le protocole « accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières », voici l’explication de la position du SNESup. En parallèle des débats sur le projet de loi de programmation de la recherche qui suscite une vive opposition dans toute la communauté universitaire, le MESRI a souhaité proposer à la signature des organisations syndicales un accord intitulé : « Projet de loi de programmation pour la recherche (2021-2030) : Accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières ». Comme son nom l’indique, cet accord est fortement ancré dans la LPR, à la fois dans sa trajectoire budgétaire et dans les dispositions plus réglementaires qui en découleront.Malgré un contexte de rentrée particulièrement tendu et des conditions de dialogue biaisées avec le ministère, le SNESUP-FSU, avec les autres syndicats de la FSU, a néanmoins choisi de porter ses revendications pour obtenir du gouvernement des engagements plus favorables aux personnels que ceux proposés dans la première version du texte. Il a pesé pour arracher des améliorations.Si la version définitive du texte a pris en compte une partie de nos revendications, il comporte cependant un grand nombre d’insuffisances, puisqu’il ne concerne pas l’ensemble des personnels exerçant dans l’ESR, qu’il introduira de nouvelles inégalités de déroulement de carrière et de rémunération et qu’il ne met aucun frein au développement de la précarité, déjà massive dans l’enseignement supérieur et la recherche et que la LPR ne fera qu’accroître.Le SNESUP-FSU s’est opposé à la signature de ce protocole par la FSU qui a finalement été signé par le SGEN-CFDT, le SNPTES et l’UNSA.Nous développons les raisons de cette opposition dans le document ci-joint.Bonne lecture,Salutations syndicales, https://www.snesup.fr/sites/default/files/fichier/note_signature_protocole_.pdf
Une assemblée générale des personnels s’est réunie le 25 septembre à 12h15 dans l’amphi F2 du bâtiment 452. Elle a réuni une vingtaine de personnes en face à face et une soixantaine à distance. L’AG a débuté par une présentation de Julien Gossa, Maître de Conférence en informatique de l’université de Strasbourg, sur l’évolution des enseignements à distance depuis 20 ans, à travers des textes institutionnels (lois, rapport de l’inspection…) que vous pourrez retrouvez ici avec son autorisation. Après une séance de questions et d’échange avec Julien Gossa, la parole a été donnée à la salle afin de partager et de discuter autour des conditions de la rentrée à l’Université Paris Saclay. Suite à ce retour d’expérience, a été établie une liste de revendications, à diffuser dans nos composantes et auprès de la présidence : – nous demandons d’urgence des moyens humains et organisationnels pour que l’enseignement présentiel puisse avoir lieu en sécurité, le distanciel ou co-modale étant une solution de facilité, induisant des conditions d’enseignements extrêmement dégradées, – nous refuserons de faire de nouveaux des évaluations à distance (l’expérience ayant montré qu’elles n’ont pas de sens, et sont inéquitables dans la plupart des cas), – nous refuserons de faire des évaluations si une une partie significative des cours ont été effectués à distance, – nous demandons qu’une consultation soient effectuée auprès des étudiants, pour connaitre leur avis sur les conditions de rentrée, l’enseignement et l’évaluation à distance. En l’attente d’une telle évaluation, nous incitons les collègues à collecter ces avis auprès de leurs étudiants. L’assemblée en fin de réunion s’est par ailleurs prononcée contre la LP(P)R et le protocole qui lui est lié. Elle incite les organisations syndicales qui ne se sont pas exprimées à se prononcer contre ce protocole d’accord, et à ce passage en force après tous les avis presque unanimement négatifs des conseils représentatifs de l’ESR, L(P)PR par ailleurs très critiquée récemment avec l’avis presque unanimement adopté par le CESE (que vous pouvez télécharger ici ). La prochaine AG sera consacrée à la L(P)PR Lundi 12 octobre à 12h15 (présentiel + distanciel, détails à venir) pour préparer la MANIF* à Paris mardi 13 octobre- 14h30 à Jussieu (des préavis de grève ont été déposés, RV à13h30 au RER Orsay ville pour un départ groupé)
Chers collègues, ne laissons pas la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche poursuivre tranquillement son chemin législatif !
Pour s’informer et discuter AG lundi 12 octobre à 12h15
MANIFESTATION Mardi 13 Octobre à Paris14h30 à Jussieu- 13h30 au RER Orsay ville à l’occasion du passage du texte de la LPR au sénat(des préavis de grève ont été déposés)
Il y a urgence ! En effet, le nouveau gouvernement Castex a décidé d’accélérer le passage de la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Cette loi renforce la précarité des personnels et la recherche sur projets (celle qui a jugé l’étude des coronavirus non rentable). Les prises de positions contre ce texte se multiplient. Ainsi, dans un avis voté avec le score sans appel de 161 voix pour, et une abstention, le CESE (conseil économique, social et environnemental)dénonce sur le fond le projet Vidal : Avec un effort de recherche qui stagne depuis le début des années 1990 à ~2,2 % du PIB, le CESE fait le constat du décrochage français au regard de la plupart des grandes puissances économiques. Par ailleurs, la baisse progressive des crédits de base à la faveur de crédits concurrentiels prépondérants, voire quasi-exclusifs, menace le bon fonctionnement du monde de l’ESR. Pourtant, cet effort est crucial pour conduire les mutations profondes, notamment environnementales et numériques, auxquelles nous sommes confronté.e.s. Il est en outre difficile d’envisager une réindustrialisation du pays sans un investissement plus important du secteur industriel dans la R&D. Vous trouverez ici un résumé qui développe quelque peu les motivations annoncées ci-dessus et donne la liste des 18 propositions du CESE pour une LPPR digne de ce nom, dont : • calculer les subventions des universités en tenant compte de la réalité de l’ensemble des besoins • favoriser un modèle de coopération entre équipes de recherche • un plan exceptionnel de recrutements de l’ordre de 5 000 à 6 000 emplois par an pendant cinq ans On peut aussi signaler la tribune de l’assemblée des directions de laboratoireshttps://adl.frama.site/ , signée par les directeurs de plus de 800 labos, dont une trentaine sur le périmètre Paris-Saclay, et qui elle aussi dénonce le fond de la LPPR (financements par projets, « CDI » de mission, tenure tracks…) * Pour rappel, les manifestations ne sont pas interdites par la limite de 10 personnes en zone rouge+, d’autre part il est scientifiquement établi que les contaminations en milieu ouvert sont rarissimes
Lundi 21 septembre, la LPPR commence à être examinée en séance publique au parlement.
Aggravation de la précarité, instauration des « tenure tracks », financement darwinien par projets, revalorisation indemnitaire, toutes ces mesures de la LPPR, nocives pour tous les personnels de l’ESR, le seraient encore plus pour les femmes.
La LPPR n’est pas la solution à l’égalité Femmes-Hommes, elle est le problème.
Rassemblons nouslundi 21 septembredevant l’assemblée nationaleà partir de 14h lors de la première lecture de la LPPR.Départ groupé depuis Orsay-Ville à 12h45
De nombreuses voix se sont fait entendre pour dénoncer l’aggravation des inégalités Femmes-Hommes que produiraient les mesures envisagées par le projet de loi.(Voir, entre autres, l’adresse à Sylvie Retailleauet Antoine Petit ici )Ému de la défaillance de l’étude d’impact sur l’égalité dans le projet de loi et lors de tout son processus d’élaboration, le Hautconseilà l’égalité entre les femmes et les hommes,à la suite d’une audition de spécialistes,a publié le 15 septembreun texte Vigilance égalité -L’égalité entre les femmes et les hommes : un impensé du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche ?-appelant les parlementaires à se saisir de cette question.Dans son texte que vous trouverez ici, avec les différents rapports des spécialistes auditionnés, le HCE, notamment:- fait part du constat que l’impact des mesures sur les femmes n’a pas été analysé que ce soit dans la configuration des carrières, la composition des instances, l’évaluation des dispositifs, ou encore dans l’accès aux financements, ou le contenu de la recherche,dans un contexte très inégalitaire entre les femmes et les hommes,- souhaite redonner toute leur visibilité aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes dans le monde de la recherche etles incidences de certaines dispositions du texte de loi, apparemment neutres, mais qui risquent de segmenter plus encore le marché du travail et accentuer la précarité des femmes- affirme qu’une loi de programmation pluriannuelle ne peut faire l’économie d’inscrire l’égalité entre les femmes et les hommes au cœur même de son texte