Un amendement à la LPR

https://www.change.org/p/enseignants-chercheurs-non-%C3%A0-la-suppression-de-la-qualification-par-le-cnu

Communiqué de presse du SNESUP-FSU du 29 octobre 2020 :
https://www.snesup.fr/sites/default/files/fichier/20201029-cp-snesup-cnu.pdf

Assemblée écologique et sociale

Les Assemblées Ecologiques et Sociales, qu’est-ce que c’est ? C’est un espace ouvert à toutes et à tous pour se rencontrer et partager sur les luttes locales, pour s’informer sur les projets en cours sur le territoire. C’est un espace pour débattre et apprendre à se connaître, pour partager expériences et vécus, et échanger des savoirs et des compétences d’organisation collective. Pour créer ensemble un possible parmi les autres. C’est un espace pour se préparer à lutter ensemble, dans le respect de la diversité et de la complémentarité de nos modes d’action, pour trouver une voie vers davantage d’efficacité dans les luttes locales, qu’elles soient sociales ou écologiques. C’est un lieu nomade. L’assemblée se pose dans l’espace public, ici ou là. Elle est toujours en mouvement. C’est, en définitive, un outil d’éducation populaire et d’organisation qui se construit perpétuellement. Ainsi, les assemblées écologiques et sociales sont et seront à l’image des personnes qui les feront vivre.

PROCHAINE ASSEMBLÉE ECOLOGIQUE ET SOCIALE SAMEDI 24 OCTOBREA partir de 11h30à Villiers-le-Bâcle

Non signature du protocole sur l’amélioration des rémunérations

Bonjour à tous

La FSU n’a pas signé le protocole « accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières », voici l’explication de la position du SNESup. En parallèle des débats sur le projet de loi de programmation de la recherche qui suscite une vive opposition dans toute la communauté universitaire, le MESRI a souhaité proposer à la signature des organisations syndicales un accord intitulé : « Projet de loi de programmation pour la recherche (2021-2030) : Accord relatif à l’amélioration des rémunérations et des carrières ». Comme son nom l’indique, cet accord est fortement ancré dans la LPR, à la fois dans sa trajectoire budgétaire et dans les dispositions plus réglementaires qui en découleront.Malgré un contexte de rentrée particulièrement tendu et des conditions de dialogue biaisées avec le ministère, le SNESUP-FSU, avec les autres syndicats de la FSU, a néanmoins choisi de porter ses revendications pour obtenir du gouvernement des engagements plus favorables aux personnels que ceux proposés dans la première version du texte. Il a pesé pour arracher des améliorations.Si la version définitive du texte a pris en compte une partie de nos revendications, il comporte cependant un grand nombre d’insuffisances, puisqu’il ne concerne pas l’ensemble des personnels exerçant dans l’ESR, qu’il introduira de nouvelles inégalités de déroulement de carrière et de rémunération et qu’il ne met aucun frein au développement de la précarité, déjà massive dans l’enseignement supérieur et la recherche et que la LPR ne fera qu’accroître.Le SNESUP-FSU s’est opposé à la signature de ce protocole par la FSU qui a finalement été signé par le SGEN-CFDT, le SNPTES et l’UNSA.Nous développons les raisons de cette opposition dans le document ci-joint.Bonne lecture,Salutations syndicales, https://www.snesup.fr/sites/default/files/fichier/note_signature_protocole_.pdf

AG LPR

Une assemblée générale des personnels s’est réunie le 25 septembre à 12h15 dans l’amphi F2 du bâtiment 452. Elle a réuni une vingtaine de personnes en face à face et une soixantaine à distance. L’AG a débuté par une présentation de Julien Gossa, Maître de Conférence en informatique de l’université de Strasbourg, sur l’évolution des enseignements à distance depuis 20 ans, à travers des textes institutionnels (lois, rapport de l’inspection…) que vous pourrez retrouvez ici avec son autorisation. Après une séance de questions et d’échange avec Julien Gossa, la parole a été donnée à la salle afin de partager et de discuter autour des conditions de la rentrée à l’Université Paris Saclay. Suite à ce retour d’expérience, a été établie une liste de revendications, à diffuser dans nos composantes et auprès de la présidence : – nous demandons d’urgence des moyens humains et organisationnels pour que l’enseignement présentiel puisse avoir lieu en sécurité, le distanciel ou co-modale étant une solution de facilité, induisant des conditions d’enseignements extrêmement dégradées, – nous refuserons de faire de nouveaux des évaluations à distance (l’expérience ayant montré qu’elles n’ont pas de sens, et sont inéquitables dans la plupart des cas), – nous refuserons de faire des évaluations si une une partie significative des cours ont été effectués à distance, – nous demandons qu’une consultation soient effectuée auprès des étudiants, pour connaitre leur avis sur les conditions de rentrée, l’enseignement et l’évaluation à distance. En l’attente d’une telle évaluation, nous incitons les collègues à collecter ces avis auprès de leurs étudiants. L’assemblée en fin de réunion s’est par ailleurs prononcée contre la LP(P)R et le protocole qui lui est lié. Elle incite les organisations syndicales qui ne se sont pas exprimées à se prononcer contre ce protocole d’accord, et à ce passage en force après tous les avis presque unanimement négatifs des conseils représentatifs de l’ESR, L(P)PR par ailleurs très critiquée récemment avec l’avis presque unanimement adopté par le CESE (que vous pouvez télécharger ici ). La prochaine AG sera consacrée à la L(P)PR Lundi 12 octobre à 12h15 (présentiel + distanciel, détails à venir) pour préparer la MANIF* à Paris mardi 13 octobre- 14h30 à Jussieu (des préavis de grève ont été déposés, RV à13h30 au RER Orsay ville pour un départ groupé)

MANIFESTATION Mardi 13 Octobre

Chers collègues, ne laissons pas la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche poursuivre tranquillement son chemin législatif !

Pour s’informer et discuter AG lundi 12 octobre à 12h15

MANIFESTATION Mardi 13 Octobre à Paris14h30 à Jussieu- 13h30 au RER Orsay ville à l’occasion du passage du texte de la LPR au sénat(des préavis de grève ont été déposés)

Il y a urgence ! En effet, le nouveau gouvernement Castex a décidé d’accélérer le passage de la loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche. Cette loi renforce la précarité des personnels et la recherche sur projets (celle qui a jugé l’étude des coronavirus non rentable). Les prises de positions contre ce texte se multiplient. Ainsi, dans un avis voté avec le score sans appel de 161 voix pour, et une abstention, le CESE (conseil économique, social et environnemental)dénonce sur le fond le projet Vidal : Avec un effort de recherche qui stagne depuis le début des années 1990 à ~2,2 % du PIB, le CESE fait le constat du décrochage français au regard de la plupart des grandes puissances économiques. Par ailleurs, la baisse progressive des crédits de base à la faveur de crédits concurrentiels prépondérants, voire quasi-exclusifs, menace le bon fonctionnement du monde de l’ESR. Pourtant, cet effort est crucial pour conduire les mutations profondes, notamment environnementales et numériques, auxquelles nous sommes confronté.e.s. Il est en outre difficile d’envisager une réindustrialisation du pays sans un investissement plus important du secteur industriel dans la R&D. Vous trouverez ici un résumé qui développe quelque peu les motivations annoncées ci-dessus et donne la liste des 18 propositions du CESE pour une LPPR digne de ce nom, dont : • calculer les subventions des universités en tenant compte de la réalité de l’ensemble des besoins • favoriser un modèle de coopération entre équipes de recherche • un plan exceptionnel de recrutements de l’ordre de 5 000 à 6 000 emplois par an pendant cinq ans On peut aussi signaler la tribune de l’assemblée des directions de laboratoireshttps://adl.frama.site/ , signée par les directeurs de plus de 800 labos, dont une trentaine sur le périmètre Paris-Saclay, et qui elle aussi dénonce le fond de la LPPR (financements par projets, « CDI » de mission, tenure tracks…) * Pour rappel, les manifestations ne sont pas interdites par la limite de 10 personnes en zone rouge+, d’autre part il est scientifiquement établi que les contaminations en milieu ouvert sont rarissimes

La LPPR au parlement

Lundi 21 septembre, la LPPR commence à être examinée en séance publique au parlement.

Aggravation de la précarité, instauration des « tenure tracks », financement darwinien par projets, revalorisation indemnitaire, toutes ces mesures de la LPPR, nocives pour tous les personnels de l’ESR, le seraient encore plus pour les femmes.

La LPPR n’est pas la solution à l’égalité Femmes-Hommes, elle est le problème.

Rassemblons nouslundi 21 septembredevant l’assemblée nationaleà partir de 14h lors de la première lecture de la LPPR.Départ groupé depuis Orsay-Ville à 12h45

De nombreuses voix se sont fait entendre pour dénoncer l’aggravation des inégalités Femmes-Hommes que produiraient les mesures envisagées par le projet de loi.(Voir, entre autres, l’adresse à Sylvie Retailleauet Antoine Petit ici )Ému de la défaillance de l’étude d’impact sur l’égalité dans le projet de loi et lors de tout son processus d’élaboration, le Hautconseilà l’égalité entre les femmes et les hommes,à la suite d’une audition de spécialistes,a publié le 15 septembreun texte Vigilance égalité -L’égalité entre les femmes et les hommes : un impensé du projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche ?-appelant les parlementaires à se saisir de cette question.Dans son texte que vous trouverez ici, avec les différents rapports des spécialistes auditionnés, le HCE, notamment:- fait part du constat que l’impact des mesures sur les femmes n’a pas été analysé que ce soit dans la configuration des carrières, la composition des instances, l’évaluation des dispositifs, ou encore dans l’accès aux financements, ou le contenu de la recherche,dans un contexte très inégalitaire entre les femmes et les hommes,- souhaite redonner toute leur visibilité aux inégalités professionnelles entre les femmes et les hommes dans le monde de la recherche etles incidences de certaines dispositions du texte de loi, apparemment neutres, mais qui risquent de segmenter plus encore le marché du travail et accentuer la précarité des femmes- affirme qu’une loi de programmation pluriannuelle ne peut faire l’économie d’inscrire l’égalité entre les femmes et les hommes au cœur même de son texte

Contre la loi Vidal, le 17 et le 21 dans la rue!

L’enseignement supérieur et la recherche, comme de nombreux autres services publics, ont été volontairement dégradés par les gouvernements successifs depuis quinze ans, et il faut agir pour réparer cela, par exemple via une loi de programmation.Mme Vidal nous a accusé l’an dernier de lui faire un procès d’intentions, puisque le texte de sa loi n’était pas publié, mais force est de constater que le texte présenté au parlement à partir de la semaine prochaine reprend la quasi totalité des mesures problématiques que nous dénonçons depuis un an. En perdant un « P », la LPPR devenue LPR, n’a rien perdu en nocivité, et les milliards promis font toujours la part belle à la précarité, la concurrence entre toutes et tous et la recherche sur projet (vous savez: celle qui a estimé il y a quelques années que la recherche sur les coronavirus n’était pas rentable, pas un sujet « porteur »)Le gouvernement tente de faire passer la loi de façon accélérée, elle passera en première lecture dès lelundi 21 septembre. En parallèle il exerce un chantage sur les syndicats en exigeant qu’ils signent un texte qui conditionne les revalorisations salariales et les promotions à l’acceptation de la LPR.Il est urgent d’exprimer notre opposition à cette loi de destruction définitive de notre système de recherche et d’enseignement supérieur. Nous vous appelons donc à porter ces revendications à la manifestation interprofessionnelle fonction publique jeudi 17 septembre pour défendre les salaires, l’emploi et les services publics. Départ groupé depuis Orsay-Ville à 12h45, pour rejoindre le départ parisien à 14h place de la République. Puis à se rassembler devant l’assemblée nationalelundi 21 septembre à partir de 14h lors de la première lecture de la loi Vidal.Départ groupé depuis Orsay-Ville à 12h45

Pour une rentrée présentielle de tous les étudiants

Ces derniers jours ont eu lieu un certain nombre d’amphis d’information et questions-réponses sur les conditions de la rentrée de septembre. Les directives de la présidence sont de prévoir une rentrée avec au maximum 50% des étudiants présents sur site à un moment donné . Un exemple typique de mise en œuvre serait : – 10-20% de réduction de l’emploi du temps – les TP 100% présentiels, avec masques ou visières si les étudiants sont à moins d’1m les uns des autres – les cours très majoritairement à distance – les TD en présentiel devant 50% des étudiants en alternant les demi-groupes, sans masques avec un placement à d>1m, soit une capacité des salles réduite de 50%. Cette proposition est maintenant obsolète puisque les annonces présidentielles du 14 juillet imposent le masque à l’intérieur.De multiples modalités de distanciel sont proposées, il est prévu d’acheter plein de matériel vidéo, des tablettes graphiques, etc… Lors de l’amphi organisé à la faculté des sciences, la grande majorité des interventions des collègues étaient très opposées: – inefficacité (cet amphi en « comodal », 40 personnes sur place, 200 en visio en était la caricature, commentaires tchat = « restez devant le micro! », »on entend pas les questions de la salle », »quand aurons-nous la parole ? ») – renforcement des inégalités au détriment des étudiants avec du vieux matériel, une mauvaise connexion, un logement partagé exigu… – pourquoi exclure d’office le port du masque en cours/TD ? – Blanquer annonce une rentrée « normale » dans le secondaire (y compris en prépas), pourquoi pas nous ? – il faut prendre le temps de la réflexion, retarder la rentrée comme à Sorbonne-Université Les réponses de la présidence sont très dogmatiques: – port du masque irréaliste, comment feriez-vous si un étudiant refusait de le mettre ??? (Nos étudiants sont-ils plus bêtes que les lycéens ? Maintenant qu’on va être obligés de les porter à l’intérieur de toutes façons, on va être bien embêtés…) – le secondaire dépend d’un autre ministère, nos dernières consignes datent du 11 juin… (Et bien, il faut peut-être en réclamer de nouvelles à Vidal ?) – même les petites formations avec une vingtaine d’étudiants, qui tiennent en entier dans des salles dont la capacité a été réduite, doivent faire du 50% pour contribuer solidairement à l’effort de guerre – il faut avoir une vision large, baisser la fréquentation des cantines et des transports (alors pourquoi les étudiants logés au CROUS et mangeant chez eux ne pourraient pas venir à 100% ?) – ce sont des précautions « au cas où… » (jusqu’à quand ? l’éradication de toutes les maladies contagieuses ?) – si un cluster se déclare et qu’on n’avait pas appliqué à la lettre toutes ces précautions, c’est la présidente, pas vous, qui sera tenue responsableDevant les interventions des collègues, la présidence se récrie, « on est tous d’accord, il n’y a rien de mieux que le présentiel, c’est provisoire! ». Mais des appels d’offre à créer des contenus numériques réutilisables en temps normal ont été lancés. Et quand une intervention de la salle annonce que les grandes universités anglophones sont déjà prêtes pour une rentrée 100% distancielle, on sent l’inquiétude de la présidence pour son rang au classement de Shanghai. Il s’agit donc manifestement de profiter de l’occasion pour développer l’enseignement à distance qui s’est pourtant avéré pour le moins peu efficace pendant tout le confinement. Nous ne sommes contre, bien au contraire, prendre des précautions quand c’est nécessaire, ou préparer notre pédagogie pour un éventuel reconfinement. Nous ne voyons juste aucune bonne raison à être le dernier secteur encore fermé au public (avec les boites de nuits), ni surtout de prévoir de continuer dans un fonctionnement dégradé indéfiniment sans même que l’hypothèse d’une deuxième vague ne soit évoquée pour justifier ce choix. Ce maximum de 50 % était basé sur des enseignements sans masques. Les annonces présidentielles du 14 juillet font tomber cette option, et donc la justification de cette directive. Si, dorénavant, les consignes sont de toutes façons de porter des masques, la distanciation tombe et autant que les étudiants soient tous présents… On notera de plus que l’imposition de ce changement majeur des conditions d’enseignement s’est fait sans vote des conseils (CA, CFVU, conseils de composantes), ce qui pose, une fois de plus la question, de la démocratie universitaire à Paris-Saclay. En l’absence de consignes sanitaires plus drastiques, nous renouvelons ici notre appel à une rentrée en présence de tous les étudiants, en se protégeant grâce à des masques puisque de toutes façons les présents devront en porter. Nous vous encourageons à signer cette pétition nationale et cette pétition locale