Superprofits: signez la pétition officielle au Sénat

La dénonciation des superprofits accumulés par quelques grandes entreprises pendant les crises récentes, et la demande de leur forte taxation, passe une nouvelle étape, le dépôt d’une pétition au Sénat.

Ce texte est soutenu par une quinzaine d’organisations, dont Attac, CGT, FSU, Solidaires…

Nous vous invitons à soutenir cette pétition, l’objectif est d’atteindre 100 000 signatures d’ici fin-mai, on en est vers 17 500.

La signature est certifiée via France-Connect, sans que les noms des signataires ne soient transmis, ni au Sénat, ni aux organisateurs de la pétition.

Retraites : Non à cette réforme injuste et brutale

Le gouvernement a annoncé le report de l’âge légal de départ à la retraite à 64 ans avec une accélération de l’allongement de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein. Le rapport du Conseil d’orientation des retraites (COR) l’indique pourtant clairement, ces mesures sont injustifiées : le système de retraites n’est pas en danger ! Il n’y a aucune urgence financière. Le prétendu déficit des retraites annoncé pour 2030 serait largement couvert par l’augmentation des salaires et les embauches nécessaires au fonctionnement des services publics, ce qui contribuerait, de plus, au recul de la précarité.
D’autres solutions sont possibles ! Le projet gouvernemental n’a rien d’une nécessité économique ; il est le choix de l’injustice et de la régression sociale. Renforcer notre système de retraites nécessite, à l’inverse, des mesures de progrès et de partage des richesses.
Cette réforme frappera de plein fouet l’ensemble des personnels de l’ESR, et plus particulièrement les plus précaires déjà en grande difficulté (salaires faibles, carrières incomplètes, généralisation des vacations le plus souvent non mensualisées…). Elle aggravera encore les inégalités entre les femmes et les hommes. Elle concerne également toute la jeunesse et intensifie encore son anxiété face à son avenir. Alors que les jeunes connaissent un taux de chômage supérieur au double de la moyenne nationale, la prolongation du temps de travail, par ailleurs injustifiée, n’est pas acceptable.
Avec l’accélération de l’augmentation de la durée de cotisation et le report de l’âge légal, c’est l’augmentation des départs en retraite avec une pension diminuée et/ou un vol atteignant à court terme deux années de retraites qui affecteront les personnels de l’ESR. Dans le contexte actuel de précarisation grandissante, d’inflation historique et de gel du point d’indice, la mise en œuvre de cette réforme serait encore plus catastrophique.

Tous en grève et en manifestation
Jeudi 19 janvier

Départ à 14h place de la République
Rendez-vous
à Orsay à 12h30 au RER Orsay ville
À Paris – 13h45/14h au croisement entre boulevard du Temple et rue Jean-Pierre Timbaud

Signer la pétition

Caisse de grève : une caisse de grève existe pour soutenir les personnels qui auraient des prélèvements dus à leur participation à la grève. Si vous en avez besoin, n’hésitez pas à écrire à caissegreveps@framalistes.org.

Signataires : SGEN-CFDT, SNTRS-CGT, CGT-FercSup, Colldoc, FSU, SÉLA-IDF, Sud-Éduc

Surveillances et corrections de copies – Stop aux abus !

En cette fin de semestre, synonyme de surveillances et de corrections d’examens, le SNESUP-FSU dénonce la situation dans laquelle se trouvent des personnels, notamment les contractuel·les ou vacataires, qui, en raison du manque de moyens des établissements de l’ESR, font face à une augmentation des tâches liées aux activités d’enseignement.
Les rapports de pouvoir, et pour certain·es leur grande précarité, conduisent en effet le plus souvent les non-titulaires à supporter ces abus, au risque d’être empêché·es d’une façon ou d’une autre dans la suite de leur carrière. La croissance des effectifs de l’enseignement supérieur sans l’octroi de moyens humains et financiers ad hoc ne peut pas justifier la détérioration des conditions de travail des personnels. 

Le SNESUP-FSU regrette le flou réglementaire concernant les obligations liées au contrôle des connaissances ; ce flou entraîne dans certains établissements des litiges entre enseignant·es, quel que soit leur statut, qui fragmentent encore un peu plus les équipes pédagogiques déjà sous pression et qui accroissent la perte de sens de leur activité. Cette absence de règles pénalise plus particulièrement les non titulaires qui sont les plus exposé·es aux abus : leur position rend plus difficile leur refus de tâches de surveillance et/ou de correction qui ne relèvent pas exclusivement de leurs enseignements.

Nous veillerons à l’application pour toutes et tous de la décision rendue par la cour administrative d’appel de Nancy(*) sur intervention du SNESUP-FSU qui rappelle qu’aucune surveillance ni correction de copies ne peut être imposée hors de l’enseignement dans lequel les personnels interviennent. La sous-rémunération de l’heure de vacation pose de façon particulièrement aiguë cette question dans un contexte de sous-encadrement chronique.

Le SNESUP-FSU rappelle son exigence d’un recrutement en CDD de tou·tes les enseignant·es réalisant des heures de vacation et de la revalorisation du taux horaire de ces vacations pour le porter au moins au niveau des heures statutaires. Dès maintenant, il invite les agent·es qui subissent des abus à contacter les sections du SNESUP-FSU de leur établissement pour qu’elles interviennent dans la défense de leurs droits. 

(*) https://juricaf.org/arret/FRANCE-COURADMINISTRATIVEDAPPELDENANCY-20220428-20NC03617 – http://www.snesup-univ-lorraine.fr/communiqués/Paris, le 6 décembre 2022

Ce communiqué est le résultat d’une sollicitation du SNESup par une coordination de collectifs de précaires, sur la base du texte suivant: https://academia.hypotheses.org/41600, qui est ouvert aux soutiens individuels et/ou collectifs via cette même page, la liste des soutiens étant régulièrement actualisée. 

Pour rejoindre la coordination et contribuer à l’organisation collective, il suffit de cliquer sur: http://discord.gg/DzVg9swG6B. Des précaires membres de la FSU, notamment de la section de Saclay, y participent en tant que représentant·es du collectif de travailleur·ses précaires de Paris-Saclay (Coll·Doc). 

Voici enfin l’adresse mail de la coordination : precairESR@protonmail.com. Toute personne souhaitant la contacter, que ce soit pour des propositions, des contributions ou des sollicitations de soutien dans le cas de situations complexes (travail gratuit, non-respect des tarifs minimums des heures de vacations, non-respect de la mensualisation du paiement des vacations, etc.) peut l’utiliser.

Merci pour votre confiance

Un grand merci à celles et ceux qui nous ont apporté leurs suffrages lors de ces élections professionnelles, malgré les difficultés liées au mode de vote électronique et à la multiplicité des scrutins simultanés. Nous remercions également chaleureusement les quelques personnes de l’administration qui ont fait de leur mieux pour limiter les dégâts.

La FSU va ainsi disposer de 3 sièges sur 10 au Comité Social d’Administration d’Établissement (CSAE) Paris-Saclay. Celui-ci va reprendre les missions du CT Comité Technique, à savoir, examiner chaque proposition du Conseil d’Administration influant sur vos conditions de travail et de rémunérations (par exemple réorganisations de services, primes, …) et voter un avis consultatif.

Vos élus FSU au CSAE (3 titulaires, 3 suppléant·es) :    
Jacques-Olivier Klein, professeur d’électronique à l’IUT de Cachan et au C2N
Katia Le Barbu-Debus, chargée de recherche en chimie à l’ISMO
Bruno Viaris de Lesegno, maître de conférences en physique à Polytech et au LAC
Tania Bizouarn, chargée de recherche en chimie à l’ICP
Gilles Abramovici, maître de conférences au département de physique et au LPS
Rima Haddad, maîtresse de conférences à l’UFR de médecine et à  l’IRCM

Cette élection fixe aussi la composition des instances qui vont remplacer les CHSCT, à savoir les FSSCT, Formations Spécialisées en matière de Sécurité et de Conditions de Travail, la FSU y aura également 3 sièges sur 10 au niveau central. Leur mission est d’éviter que notre travail ne dégrade nos vies, tant physiquement que  psychologiquement, soit par des actions préventives, soit sur sollicitation de personnels qui en ressentent le besoin.

Dans ces instances comme ailleurs, la FSU continuera à défendre un enseignement supérieur et une recherche au service du public, par des personnels travaillant dans de bonnes conditions et rémunérés correctement. Elle s’attaquera autant que possible à l’atmosphère de concurrence généralisée et délétère, à la course aux classements internationaux, aux appels à projets incessants ou à l’individualisation des carrières et des salaires.

Jeunes MCF : vérifiez le salaire auquel vous avez droit – Demande à déposer avant le 9 décembre

Lors du recrutement des fonctionnaires, le niveau dans la grille des salaires est fixé en fonction de l’expérience professionnelle antérieure : c’est ce qu’on appelle le reclassement.

Les règles de reclassement dans les corps d’enseignants-chercheurs (EC) ont changé depuis le 10 mars 2022. Elles permettent aux nouveaux et nouvelles entrant·es dans un corps d’enseignants-chercheurs d’être classé·es à un échelon plus élevé qu’auparavant en prenant en compte plus largement leur activité de doctorat et de post-docs et en leur attribuant une bonification d’ancienneté d’un an automatique.

Ces nouvelles dispositions s’appliquent nouveaux recruté·es mais aussi aux MCF stagiaires à cette date. Un mécanisme spécifique est prévu pour les MCF actuellement titulaires qui pourront demander à en bénéficier sur demande. Il présente un intérêt pour les collègues recruté·es assez récemment (détails ci-dessous).

Vous ne risquez rien à demander d’étudier votre reclassement. Un exemple de lettre à envoyer au service des ressources humaines avant le 10 décembre est disponible ci-dessous. Des informations complémentaires sont disponibles sur le site du SNESup et sur le portail Galaxie.

Recruté·e après le 1er janvier 2019

Le dispositif s’avère toujours favorable pour les collègues recruté·es en 2019, 2020 ou 2021.

Ainsi, une personne recrutée au 1er septembre 2020 a tout intérêt à formuler sa demande, car elle bénéficiera de la prise en compte d’un an d’ancienneté plus un an au titre du doctorat, soit deux ans au lieu de 4 mois (septembre 2020 – janvier 2021) actuellement.

Recruté·e avant le 1er janvier 2019

Un·e collègue ne bénéficiera d’un avantage que si ses post-docs sous contrat ont excédé 4 ans, ou si son contrat CIFRE a duré plus de 3 ans. Nous lui conseillons donc, s’il ou elle est dans ce cas, de contacter son service du personnel le plus rapidement possible. Une proposition de reclassement sur la base des nouvelles règles lui sera faite qu’il ou elle restera libre d’accepter ou non.

Élections professionnelles : profession de foi FSU

Pour que le bien-être au travail des personnels devienne la priorité de l’université, votez FSU

Avec la création de l’université Paris-Saclay, nous avons vécu des réorganisations profondes qui ont eu un impact délétère sur la santé de nombre de personnels. À la demande de vos élu·es au CHSCT, un cabinet indépendant a été mandaté pour réaliser une analyse dans différents services.

Les résultats de cette enquête quantitative (questionnaire) et qualitative (interviews, témoignages), montrent une situation alarmante. Ainsi :

  • À la question : « Ces deux dernières années, avez-vous déjà consulté un médecin (médecin du travail ou médecin traitant) en raison de difficultés professionnelles ? »   21,5% des personnes interrogées répondent OUI.
  • À la question : « Ces dernières semaines, vous-êtes-vous senti(e) particulièrement triste, cafardeux/se, déprimé(e) à cause du travail ? » 41,5% des personnes interrogées répondent OUI.
  • À la question : « Vous êtes-vous senti(e) presque tout le temps fatigué(e), sans énergie? » 44,6% des personnes interrogées répondent OUI.

Les verbatims tirés de l’interview de nos collègues permettent de mieux mesurer l’ampleur du mal-être :
« Il y a un gros malaise, les gens sont mal psychologiquement, il n’y a plus de motivation, plus d’envie de venir. Les gens se rendent malades, les gens ont mal au dos, les gens ont des maux physiques dus aux maux psychologiques, il y a beaucoup de personnes qui sont mal… dont moi… je suis très mal. Ils arrivent à nous démotiver totalement. »

ou encore « On a une administration qui est épuisée dans sa majorité : physiquement et psychologiquement. Beaucoup de départs en burn-out, de directeurs qui craquent. »

Cet épuisement est aggravé par la perte de sens de notre travail, comme en attestent ces autres témoignages « Saclay ne correspond pas à mes valeurs.  » « Pour moi Paris-Saclay c’est l’archétype de l’université néolibérale. […] Pour moi l’important ce n’est pas d’avoir des médailles, c’est de construire l’égalité. »

De plus, comme les augmentations salariales ne compensent pas l’inflation depuis plus de 20 ans, les salaires sont de moins en moins attractifs, recruter devient un vrai challenge et de nombreux postes sont non pourvus. Perte de sens, bas salaires, surcharge de travail et absence de recrutement s’amplifient mutuellement et la situation devient critique.

Privilégier le bien être au travail est bien plus important que la Marque et la course aux places dans les classements internationaux.
C’est cela et non une soi-disant « excellence » qui doit guider les choix à venir en matière de réorganisations et de stratégie de l’établissement.

C’est ce que vos élus FSU s’efforceront de défendre.

Profession de foi de la FSU Paris-Saclay

Élections professionnelles du 1er au 8 décembre : Votez FSU contre la précarité et le travail gratuit

Depuis la LRU, la précarité augmente continûment et les conditions de travail des personnels non-titulaires ne cessent de se dégrader.

Il y a aujourd’hui 500 000 étudiant.es de plus qu’en 2008. Cette hausse n’a pas été accompagnée d’une augmentation suffisante du budget global de l’ESR. Les obligations de service d’enseignement des fonctionnaires représentent maintenant moins de la moitié des heures dispensées dans les formations. Pour assurer ces enseignements mais aussi pour toutes les tâches administratives, on augmente le recours aux vacations et aux contrats précaires. La précarité n’est pas l’avenir de l’université, mais bien sa réalité présente.

La hausse des prix impacte encore plus les collègues les moins bien rémunéré·es qui n’ont parfois même pas touché l’augmentation de 3.5 % du point d’indice octroyé aux fonctionnaires. L’Université française fonctionne en s’appuyant sur un système d’exploitation.

Les « CDI » de mission ou de chantier ainsi que les récentes chaires de professeur junior sont en contradiction complète avec les intérêts des collègues précaires et non-titulaires.

La FSU revendique : 

    • La création d’emplois de titulaires et un plan de titularisation massif pour les agent.es contractuel·les quel que soit leur métier (BIATSS, enseignement, recherche) : 6000 agent·es par an pendant 10 ans.

    • Une amélioration de la rémunération des Attachés d’Enseignement et de Recherche. A partir de janvier 2023, un·e ATER sera moins payé·e qu’un·e doctorant·e contractuel·le avec mission d’enseignement.

    • La fin de toutes les formes de travail gratuit. Ainsi, les chargé·es de TD n’ont pas à prendre en charge la surveillance des partiels ou la correction des copies : seule leur incombe la participation aux modalités de contrôle de connaissance de leur service d’enseignement. Des solutions existent, comme l’inscription de ces tâches au référentiel équivalence horaire des établissements.

    • La compensation systématique des frais d’inscription pour l’ensemble des personnels des établissements, les MCF souhaitant passer leur HDR, les agents en reprise d’études et, l’ensemble des doctorant·es sous contrat avec l’établissement.

    • La mensualisation du paiement des vacations d’enseignement, actuellement loin d’être effective.

    • La revalorisation du paiement des heures de vacations, actuellement payées en dessous du SMIC, dans le cadre des possibilités offertes par la loi (jusqu’à 120 euros pour 1 heure équivalent TD, soit 4,2 h de travail effectif), l’abrogation du statut d’ATV (Agents Temporaires Vacataires) et la contractualisation des vacataires sur des contrats valorisant leur activité de recherche, comme une première étape en vue de leur titularisation.

Allons-nous continuer la recherche scientifique ? (Alexandre Grothendieck , 1972)

La FSU aux élections à l’ENS Paris-Saclay

Ne perdons pas notre esprit critique ! nous avons le droit (et peut-être même le devoir moral !) de questionner le sens de notre travail.
En particulier, les élus de la FSU défendent le respect des agents par l’institution. Les agents subissent trop souvent de petites ou grandes humiliations car la précarité grandit, l’accès au plateau difficile occasionne stress et retards, l’injonction d’excellence pressurise les directeurs et se répercute sur les subordonnés …

Le Comité social d’administration (CSA) est le lieu où sont présentés les choix politiques de l’ENS, souvent en application de ceux du gouvernement. Notre position tiendra toujours compte de l’intérêt des personnels et de leurs missions face à une volonté de s’attaquer à nos statuts et nos conditions de travail.

Depuis la rentrée nous sommes notamment intervenus auprès de la présidence pour dire :
– que les conditions d’accès au Crous étaient inacceptables, que la responsabilité de la présidence était engagée. Alors que le du prix du repas va augmenter de 1 euro cette année, nous avons demandé que soit enfin réévaluée la prise en charge de l’ENS… ce qui sera fait au CT de novembre.
– Que les personnels ne sauraient être tenus responsables de leur retard, au vu de la dégradation des conditions de transports depuis la rentrée.

Notre syndicat est désormais bien intégré à l’échelle de l’Université Paris-Saclay et nous disposons de camarades dans toutes les composantes.

Ceci nous permet de suivre finement les enjeux politique de l’Université (fusion, conditions salariales, …) . Nous sommes présents en intersyndicale au CA de l’Université.
Ceci nous permet aussi d’intervenir efficacement dans les nombreux cas où un agent à cheval entre composantes a des soucis. Nous agissons en particulier avec le collectif de travailleur.ses précaires et non-titulaires Colldoc.

Élections professionnelles du 1er au 8 décembre : votez FSU pour les salaires et les conditions de travail

Nous voyons nos salaires et nos conditions de travail en chute libre.

Pour les personnels titulaires, la revalorisation de 3,5 % du point d’indice est loin de compenser l’inflation de 2022, sans compter celle des 12 dernières années où le point d’indice était gelé. La loi de transformation de la fonction publique, les systèmes de primes instaurées par le RIFSEEP et le RIPEC ne font que créer un climat délétère par la mise en concurrence des agent·es, voire par l’exclusion de certaines catégories de personnels, tels les PRAG et les PRCE.

Et pour les personnels précaires, rien n’est prévu !

En plus de cette perte de salaire, nos conditions de travail se dégradent de jour en jour. La création de l’Université Paris-Saclay a été une source de souffrance par la surcharge de travail et la perte de sens sur laquelle le Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) n’a eu de cesse d’alerter. L’accès à la partie plateau du campus est un calvaire depuis la rentrée : les bus sont plus que bondés et les arrêts de bus sont déplacés sans un fléchage clair. La restauration est devenue difficile également, avec la fermeture du CESFO d’Orsay et le manque d’entretien de celui de Bures, et les longues queues dans les CROUS – qui impactent aussi les étudiant·es dont certains renoncent de plus en plus souvent à un repas correct.

La FSU revendique :

– des promotions plutôt que des primes individualisées, pour que les grades reflètent réellement les fonctions exercées

– une revalorisation de l’échelle des indices

– une augmentation générale des salaires via le point d’indice à son niveau de pouvoir d’achat de 2002, puis son indexation sur l’inflation

– les rémunérations des contractuel⋅les et vacataires exprimés en point d’indice, mais surtout un plan de titularisation massif, pour réduire la surcharge de travail et la précarité.

À l’université, lors du précédent mandat, les élu·es au Comité Technique (CT) ont défendu ces revendications en portant la parole de tous les personnels et notamment des personnels précaires. Investis dans un travail collectif avec les autres syndicats, ils et elles ont pu s’opposer à certaines propositions de la présidence et faire évoluer les projets, par exemple sur la mise en place du RIFSEEP.

Les élu·es FSU alertent régulièrement la présidence sur la dégradation des conditions de travail liée à la création de l’Université Paris-Saclay, aux problèmes de transports et de restauration. Les syndiqué·es effectuent également un travail de terrain en accompagnant les personnels en difficulté, en réalisant des enquêtes par exemple sur la restauration, en informant par des publipostages, en travaillant avec les collectifs de précaires, en participant au conseil d’administration du CESFO…

CollDoc organise une réunion d’information et de discussion pour les doctorant·es et autres travailleuses précaires de l’université : 17/11 à 17h

SAVE THE DATE : 17 novembre 17h-19h, ÉNS Paris-Saclay, Réunion d’information et de discussion (doctorant·es et autres travailleuses précaires de l’UPS)

Bonjour à toutes et tous,

CollDoc propose aux travailleur·ses précaires de l’Université de se retrouver le 17 novembre de 17h-19h dans l’amphithéâtre Lagrande (1Z14) à l’ÉNS Paris-Saclay.

Si vous ne pouvez pas venir en présentiel, voici un lien de connexion :

Sujet : Réunion CollDoc Saclay
Heure : 17 nov. 2022 05:00 PM Paris

Participer à la réunion Zoom
https://us02web.zoom.us/j/85179100267?pwd=ZUd0Wkk5dnpiSXpxYVlkRTR3cm9adz09

Cela fait des années que l’université manque d’argent et n’embauche pas assez. Les départs à la retraite ne sont pas remplacés, les bâtiments ne sont pas rénovés. L’augmentation des rémunérations, non compensée par le ministère, et celle des prix de l’énergie va aggraver les tensions budgétaires, ce qui pourrait impacter nos conditions de travail, déjà précaires. Pour défendre notre pouvoir d’achat et nos conditions de travail, il faut nous organiser collectivement.

CollDoc a récemment rencontré la présidence de l’université pour échanger sur l’exonération des frais d’inscription en doctorat et sur la mensualisation et la revalorisation des vacations d’enseignement. Nous ferons un compte-rendu lors de cette réunion (ci-dessous déjà quelques éléments) et souhaitons discuter des suites à donner à cet échange.

Nous voulons également travailler avec l’université sur la question des conflits, du harcèlement et des VSS sur les jeunes chercheurs. C’est une problématique qui revient régulièrement. La réunion sera aussi un moment pour partager nos expériences individuelles et envisager des solutions collectives et/ou institutionnelles.

Vous trouverez ci-dessous le tract d’appel à la réunion, si vous souhaitez le diffuser autour de vous.

En solidarité,
Pour le collectif CollDoc

Tract pour une réunion d’information et de discussion pour les doctorant·es et autres travailleuses précaires de l’université le 17/11 à 17h, organisée par CollDoc