Installation de Paris-Saclay : l’urgence de défendre les valeurs universitaires dans la tempête.

A peine les conseils élus, plongée dans l’urgence sanitaire, l’université Paris-Saclay s’acharne à maintenir sa cadence « en mode projet », en dépitd’un résultat très mitigé pour la présidence aux élections (http://hebergement.universite-paris-saclay.fr/fsu-psud/UHDE_files/Resultats.pdf ), en dépit du confinement, endépit de la surcharge de travail et de l’épuisement de tous pour assurer vaille que vaille le sauvetage pédagogique de la fin d’année.A notre grand regret, chaque nouvelle pierre posée, à marche forcée, enterre un peu plus les valeurs universitaires de démocratie, de collégialité,d’égalité de gratuité et de service public. D’abord à ce premier conseil d’administration où les élus, désormais minoritaires, n’ont pas pu proposer unseul nom pour les personnalités extérieures. La semaine dernière avec une suspension arbitraire et autoritaire ( https://universiteouverte.org/2020/05/16/autoritarisme-a-saclay/ )d’un collègue, pour laquelle la présidence, interrogée en CA ce lundi, n’a ni manifestéle moindre regret ni reconnu une quelconque disproportion. Elle est pourtant bien en peine pour donner la raison de cette suspension. Encore ce lundi,pour les graduate-schools, la règle d’une majorité d’élus a été rejetée, ce qui nous a conduit à voter, seuls, contre leur règlement intérieur cadre,comme nous avons voté, seuls, contre le règlement intérieur de l’école universitaire de premier cycle qui entérine de fait la ségrégation pédagogique,l’université à deux vitesses.Aujourd’hui, alors qu’il faudrait prendre soin des étudiants comme des personnels, alors qu’il faudrait prendre le temps de faire le point, de penser larentrée qui s’annonce fort compliquée, il y a bien plus important et urgent que jouer le bon élève de l’Idex en poursuivant à tout prix un calendrier fou (rapport à rendre le 15 juillet),totalement incompatible avec un fonctionnement collégial serein.Les temps sont donc difficiles, mais les valeurs universitaires que nous défendons sont universelles. Deux mois auront suffi pour montrer par lapratique que la présidence ne les partage pas.Vos élus sur la liste « Pour un université humaniste, démocratique et écologique » (UHDE).

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