Conférence-débat sur les migrations en Union européenne et en France

A l’occasion de la journée européenne de la justice, ASTI, ATTAC, CCFD Terres Solidaires, RESF 91, FSU Paris Saclay, Ensemble!, France Insoumise 91, POI, Sud Recherche, Solidaires 91 vous invitent à une conférence débat :
Mercredi 20 octobre 20h à Bures-sur-Yvette
Grande Maison, 69 rue Charles de Gaulle

Les migrations et l’Union européenne,
Claude Calame directeur d’études à l’EHESS membre de l’espace de travail migrations d’ATTAC

Idées reçues sur les migrants,
Sophie Duval CCFD-Terre Solidaire chargée de mission plaidoyer-migrations


Depuis 2014, près de 20 000 personnes ont trouvé la mort dans la tentative de traverser la mer Méditerranée pour survivre ou trouver refuge dans un pays de l’Union européenne.
Au lieu de se concerter pour leur assurer le meilleur accueil et séjour en Europe, l’Union européenne discute des moyens pour accroître les mesures de contrôle policier. En cinq ans, le budget de l’Agence européenne des gardes frontières est monté à 1,3 milliards d’euros.
En 2016, l’UE signe un accord avec la Turquie : celle-ci recevra des milliards d’euro pour retenir les Syriens et migrants d’autres pays, qui essayent de fuir la répression, les catastrophes climatiques, les guerres. La maltraitance des êtres humains ne choque plus les autorités de ce continent.
Le 5 mars 2020 des personnes venant de l’Afghanistan, de l’Irak et de la Syrie, chassées par la police grecque, sont obligées de retraverser, nues, le fleuve Evros pour atteindre la Turquie. Anonymat, nudité, mort : c’est ce qui est réservé à celles et ceux qui sont contraints à l’exil. Et ce n’est qu’un exemple, parmi tant d’autres, des pratiques de pays pourtant signataires des conventions internationales pour les droits humains : des personnes expulsées de façon indigne, ou menacées de mort en mer.
Les responsables politiques n’affrontent jamais ce sujet embarrassant de l’ouverture des frontières. Mais malgré toutes ces barrières, les populations d’Europe s’ouvrent à l’accueil des migrantes et migrants, offrent leur solidarité par des logements, du travail, l’accès à leur langue et leur culture. Pour exemple, l’hospitalité de la population de la vallée de la Roya envers les personnes arrivant à la frontière, qui montre un comportement radicalement opposé à l’inhospitalité politique.
En France et en Europe, les organisations pour les droits humains concentrent leurs efforts pour défendre une autre politique migratoire : le droit à la libre circulation, à l’accueil, à la régularisation civique; la participation à la vie civile et politique de la cité, etc. C’est dans cette volonté que doivent s’inscrire les mots d’ordre des actions à mener avec les populations de notre pays au nom de l’égalité et de la fraternité.


Nous vous invitons à participer à un débat sur l’immigration en Union européenne et en France.

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