Le 18 octobre pour les salaires est la défense du droit de grève

Mobilisons-nous pour les salaires et la défense du droit de grève

Mobilisation et grève le 18 octobre

Arrêt des tâches techniques et administratives et des cours

Manifestation à 14h place d’Italie

En 2022, les grandes entreprises, et notamment les compagnies pétrolières, font des bénéfices records : 5,7 milliards de dollars au deuxième trimestre 2022 pour Total, 17,9 milliards pour ExxonMobil. Des milliards d’euros de dividendes sont versés aux actionnaires. Pour les travailleur·ses, le constat est bien différent :  une inflation de près de 10 %, des risques de coupures de chauffage et d’électricité… 


Les salarié·es de Total et Exxon sont massivement mobilisé·es pour réclamer avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs. Elles et ils demandent l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Une limite a été franchie par le gouvernement, faisant procéder aux réquisitions des salarié·es des raffineries et dépôts par les préfectures. Cette procédure déjà condamnée par l’Organisation Internationale du Travail constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève, seul levier des travailleur·ses dans leurs négociations, et aux libertés fondamentales.


Face à la pénurie de carburants, la colère est naturelle, mais ne nous trompons pas de cible, les responsables sont les directions des pétroliers, qui pressurent systématiquement les travailleur·ses, et l’exécutif, qui les soutiennent et organisent la casse du droit du travail. La question des salaires touche tous les secteurs, le privé comme le public, dont l’université. La revalorisation de 3,5 % du point d’indice : 

– est très loin de compenser l’inflation de 2022, sans parler de celle de ces dix dernières années pendant lesquelles le point d’indice était gelé.

– ne touche qu’une partie des personnels de l’université et ne concerne pas les travailleur.ses précaires, de plus en plus nombreux.ses

– n’est pas abondée par l’état pour 2022 


D’un point de vue global, loin de protéger les travailleur·ses, les projets de réformes en cours vont augmenter la précarité et la pauvreté : la réforme de l’assurance chômage ne permet par exemple plus aux travailleur·ses intermittent·es de vivre décemment, la réforme des retraites, basée sur une fausse excuse de « nécessité » alors que les caisses de retraites ne sont pas déficitaires, veut allonger l’âge de départ alors même qu’un quart des français les plus pauvres meurent avant 62 ans.


Parce que le sur-enrichissement des milliardaires sur le dos des travailleuses et travailleurs n’est pas acceptable, parce que le droit de grève est fondamental pour garantir les conditions de travail, rejoignons la mobilisation interprofessionnelle le 18 octobre !


Une caisse de grève est à disposition si besoin, contactez caissegreveps@framalistes.org.

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