Élections professionnelles du 1er au 8 décembre : votez FSU pour les salaires et les conditions de travail

Nous voyons nos salaires et nos conditions de travail en chute libre.

Pour les personnels titulaires, la revalorisation de 3,5 % du point d’indice est loin de compenser l’inflation de 2022, sans compter celle des 12 dernières années où le point d’indice était gelé. La loi de transformation de la fonction publique, les systèmes de primes instaurées par le RIFSEEP et le RIPEC ne font que créer un climat délétère par la mise en concurrence des agent·es, voire par l’exclusion de certaines catégories de personnels, tels les PRAG et les PRCE.

Et pour les personnels précaires, rien n’est prévu !

En plus de cette perte de salaire, nos conditions de travail se dégradent de jour en jour. La création de l’Université Paris-Saclay a été une source de souffrance par la surcharge de travail et la perte de sens sur laquelle le Comité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT) n’a eu de cesse d’alerter. L’accès à la partie plateau du campus est un calvaire depuis la rentrée : les bus sont plus que bondés et les arrêts de bus sont déplacés sans un fléchage clair. La restauration est devenue difficile également, avec la fermeture du CESFO d’Orsay et le manque d’entretien de celui de Bures, et les longues queues dans les CROUS – qui impactent aussi les étudiant·es dont certains renoncent de plus en plus souvent à un repas correct.

La FSU revendique :

– des promotions plutôt que des primes individualisées, pour que les grades reflètent réellement les fonctions exercées

– une revalorisation de l’échelle des indices

– une augmentation générale des salaires via le point d’indice à son niveau de pouvoir d’achat de 2002, puis son indexation sur l’inflation

– les rémunérations des contractuel⋅les et vacataires exprimés en point d’indice, mais surtout un plan de titularisation massif, pour réduire la surcharge de travail et la précarité.

À l’université, lors du précédent mandat, les élu·es au Comité Technique (CT) ont défendu ces revendications en portant la parole de tous les personnels et notamment des personnels précaires. Investis dans un travail collectif avec les autres syndicats, ils et elles ont pu s’opposer à certaines propositions de la présidence et faire évoluer les projets, par exemple sur la mise en place du RIFSEEP.

Les élu·es FSU alertent régulièrement la présidence sur la dégradation des conditions de travail liée à la création de l’Université Paris-Saclay, aux problèmes de transports et de restauration. Les syndiqué·es effectuent également un travail de terrain en accompagnant les personnels en difficulté, en réalisant des enquêtes par exemple sur la restauration, en informant par des publipostages, en travaillant avec les collectifs de précaires, en participant au conseil d’administration du CESFO…

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