Lou Barreau est chimiste, enseignante à l’Université Paris-Saclay et chercheuse à l’Institut des sciences moléculaires d’Orsay (ISMO – Université Paris-Saclay, CNRS). Au sein de l’équipe de l’équipe Dynamiques et interactions : rayonnement, atomes, molécules (DIRAM), elle mène des recherches autour de la dynamique des électrons dans les molécules en phase gazeuse, grâce au rayonnement de lasers ultrabrefs.

Pour Lou Barreau, ce n’est pas tant la fin qui compte que les moyens. Si ses travaux ne se limitent pas à une famille de molécules en particulier, c’est que cette jeune chercheuse est une inconditionnelle de la méthode spectroscopique. « L’avantage de cette méthode est qu’elle est très versatile, elle peut s’appliquer à énormément de systèmes et potentiellement n’importe quelles molécules en phase gazeuse. »

C’est donc pour étudier une grande diversité de processus à l’échelle moléculaire que Lou Barreau combine des méthodes d’optique non-linéaire, des lasers femtosecondes ou encore de la détection de particules chargées (électrons ou ions), à l’interface entre physique et chimie, entre lumière et matière.

Une chercheuse made in Saclay

Le plateau de Saclay, Lou Barreau le connait très bien pour y avoir suivi l’essentiel de son parcours académique. Avec quelques années d’avance, elle intègre le département chimie de l’ENS Cachan (aujourd’hui ENS Paris-Saclay) et développe pendant son parcours de licence-master un intérêt pour l’interaction lumière-matière. « C’est précisément le cours d’Anne Lafosse, que j’avais en tant que professeure de spectroscopie en licence et qui est désormais ma collègue à l’ISMO, qui m’a vraiment donné envie de me diriger dans cette voie. »

La jeune étudiante réalise un premier stage de recherche de spectroscopie dans le domaine des micro-ondes aux États-Unis, avant de s’intéresser aux échelles de temps extrêmement brèves au cours d’une thèse effectuée de 2014 à 2017 au sein du Laboratoire interactions, dynamiques et lasers (LIDYL – Université Paris-Saclay, CEA, CNRS).