Élections professionnelles du 1er au 8 décembre : Votez FSU contre la précarité et le travail gratuit

Depuis la LRU, la précarité augmente continûment et les conditions de travail des personnels non-titulaires ne cessent de se dégrader.

Il y a aujourd’hui 500 000 étudiant.es de plus qu’en 2008. Cette hausse n’a pas été accompagnée d’une augmentation suffisante du budget global de l’ESR. Les obligations de service d’enseignement des fonctionnaires représentent maintenant moins de la moitié des heures dispensées dans les formations. Pour assurer ces enseignements mais aussi pour toutes les tâches administratives, on augmente le recours aux vacations et aux contrats précaires. La précarité n’est pas l’avenir de l’université, mais bien sa réalité présente.

La hausse des prix impacte encore plus les collègues les moins bien rémunéré·es qui n’ont parfois même pas touché l’augmentation de 3.5 % du point d’indice octroyé aux fonctionnaires. L’Université française fonctionne en s’appuyant sur un système d’exploitation.

Les « CDI » de mission ou de chantier ainsi que les récentes chaires de professeur junior sont en contradiction complète avec les intérêts des collègues précaires et non-titulaires.

La FSU revendique : 

    • La création d’emplois de titulaires et un plan de titularisation massif pour les agent.es contractuel·les quel que soit leur métier (BIATSS, enseignement, recherche) : 6000 agent·es par an pendant 10 ans.

    • Une amélioration de la rémunération des Attachés d’Enseignement et de Recherche. A partir de janvier 2023, un·e ATER sera moins payé·e qu’un·e doctorant·e contractuel·le avec mission d’enseignement.

    • La fin de toutes les formes de travail gratuit. Ainsi, les chargé·es de TD n’ont pas à prendre en charge la surveillance des partiels ou la correction des copies : seule leur incombe la participation aux modalités de contrôle de connaissance de leur service d’enseignement. Des solutions existent, comme l’inscription de ces tâches au référentiel équivalence horaire des établissements.

    • La compensation systématique des frais d’inscription pour l’ensemble des personnels des établissements, les MCF souhaitant passer leur HDR, les agents en reprise d’études et, l’ensemble des doctorant·es sous contrat avec l’établissement.

    • La mensualisation du paiement des vacations d’enseignement, actuellement loin d’être effective.

    • La revalorisation du paiement des heures de vacations, actuellement payées en dessous du SMIC, dans le cadre des possibilités offertes par la loi (jusqu’à 120 euros pour 1 heure équivalent TD, soit 4,2 h de travail effectif), l’abrogation du statut d’ATV (Agents Temporaires Vacataires) et la contractualisation des vacataires sur des contrats valorisant leur activité de recherche, comme une première étape en vue de leur titularisation.

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