Mobilisation contre la réforme des retraites

Après la manifestation massive de mardi, continuons à nous mobiliser contre la réforme des retraites :

ASSEMBLÉES GENERALES
Vallée – Jeudi 2 février – 12h15 – Bât. 452, Amphi F1

CAISSE DE GRÉVE
Une caisse de grève existe pour soutenir les personnels qui auraient des prélèvements dus à leur participation à leur grève. Il n’est pas nécessaire d’être syndiqué·e.
Si vous en avez besoin, n’hésitez pas à écrire à caissegreveps@framalistes.org
Si vous voulez y contribuer : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/caisse-de-greve-de-l-universite-paris-saclay

PÉTITION
https://www.change.org/p/retraites-non-à-cette-réforme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites

Le 19 janvier nous étions des millions, et pourtant Macron continue avec son projet de réforme des retraites massivement rejeté par la population.

Le gouvernement nous explique qu’il est tout à fait logique d’augmenter l’âge de départ à la retraite. « Comme on vit plus longtemps, on peut travailler plus longtemps ». Au contraire, c’est parce qu’on part à la retraite plus tôt et que le temps de travail est réduit qu’on vit plus longtemps. Et les 2/3 des 60-62ans n’arrivent pas à trouver du travail. Ce n’est pas en les mettant au chômage deux ans de plus qu’on va améliorer leurs conditions de vie !

Des retraites solidaires, c’est un vrai choix de société. Non, les retraités ne sont pas une « charge ». Un bénévole sur 3 est retraité. Leur rôle joué vis à vis de la famille, des petits enfants, des associations, des municipalités est essentiel. Un retraité est un actif qui choisit son activité !

Allonger le temps de cotisation et repousser l’âge minimal de départ à 64 ans, c’est injuste et cela va toucher tout le monde.Borne multiplie le temps qu’on va devoir travailler pour toucher « une retraite à taux plein » (déjà bien faible), en faisant passer de 40 à 43 ans les annuités nécessaires. C’est évidemment une attaque contre les femmes, soumises à des carrières plus hachées (temps partiels, congés maternités…). C’est aussi une attaque contre celles et ceux qui auront des périodes de chômage, maladie ou besoin de soutenir leurs proches. Ils auront des pensions ridicules et verront une décote additionnelle à moins qu’ils ne travaillent jusqu’à… 67 ans.

Quelques exemples

Une fonctionnaire de catégorie B née en 1990 qui a débuté à 22 ans pourra partir à 64 ans avec une pension qui sera 54.4% de son dernier salaire au lieu de 64.4% avant la réforme.
Un ingénieur né en 1965 qui a commencé à 24 ans peut choisir de partir à 64 mais il aura une décote de 15 % avec la réforme actuelle au lieu de 11 % précédemment.
Une agente qui a démarré sa carrière à 23 ans. Née en 1963, elle comptait prendre sa retraite à 62 ans avec une décote de 5%. Elle devra obligatoirement attendre ses 63 ans.
Enfin, pour les jeunes, l’allongement de la durée de travail va libérer moins vite les emplois, augmentant le chômage des jeunes, qui souffre déjà d’un taux 3 fois supérieur à la moyenne.

Le meilleur moyen pour financer les retraites : augmenter les salaires !

Le partage du temps de travail entre toutes et tous, jeunes et seniors, travailleur·ses et chômeur·ses, l’augmentation générale des salaires et l’égalité salariale femmes-hommes seraient autant de ressources de la caisse des retraites. Et ce serait financé par les patrons et pas les salariés.

Dès maintenant et pour la grève du 31, multiplions les assemblées générales, généralisons la grèves dans nos lycées, nos universités. Rien ne leur fait plus peur que le blocage du pays et les jeunes dans la rue. « Si les gosses sortent, c’est mort » (comme le dit un dirigeant macroniste anonyme dans les Echos). Donc manifestons aux côtés des travailleurs du public et du privé : balayons cette réforme, le gouvernement et ce système !

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