Les jeunes dans la galère – les vieux dans la misère

GRÈVE ET MANIFESTATION
    Jeudi 16 février 
    Rendez-vous pour partir ensemble à venir

DES CRÊPES POUR NOS RETRAITES
    Mercredi 15 février – à partir de 17h30 – Discussion-goûter
    A l’ENS Paris Saclay – Salle 1Y40

CAISSE DE GRÈVE 
Une caisse de grève existe pour soutenir les personnels qui auraient des prélèvements dus à leur participation à leur grève. Il n’est pas nécessaire d’être syndiqué·e pour en bénéficier. Si vous en avez besoin, n’hésitez pas à écrire à caissegreveps@framalistes.org. Si vous voulez y contribuer : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/caisse-de-greve-de-l-universite-paris-saclay 

PÉTITION
 https://www.change.org/p/retraites-non-à-cette-réforme-injuste-et-brutale-reformesdesretraites

RÉFORME DES RETRAITES ET FIN DES REPAS CROUS À 1€
Même en pleine bataille sur les retraites, les attaques du gouvernement continuent. Faire passer l’âge minimum de départ de 62 à 64 ans et d’accélérer le passage aux 43 années de cotisation malgré l’opposition de 70% de la population et de 90% des actifs ne leur suffit pas. Le gouvernement, avec le vote de l’assemblée vient de mettre fin au repas Crous à 1€ pour les étudiants non-boursiers. Pendant la crise du Covid-19, devant les files des Restos du coeur, et dans un contexte d’incertitude sociale et politique, le gouvernement avait élargi les repas Crous à 1€ à tous les étudiants. Mais aujourd’hui, alors que la détresse alimentaire s’aggrave à cause de l’inflation, alors que l’accès aux bourses est de plus en plus compliqué (sous l’action de ce même gouvernement), les repas pour les non-boursiers reviennent à 3,30€. Des Crous en nombre suffisants, accessibles à tous les étudiants et un repas à un euro, c’est la condition pour assurer au moins un repas équilibré par jour aux étudiants.

LES POCHES DES CLASSES POPULAIRES ET LES CAISSES DE L’ÉTAT SE VIDENT, CELLES DES CAPITALISTES SE REMPLISSENT
Ces attaques répondent à un seul intérêt économique : maintenir les profits malgré la crise. Et comme le montrent les résultats de 2022, ça marche ! Total : 19 milliards de bénéfices. BNP : 10 milliards de bénéfices. LVMH : 21 milliards de profits. Ces profits s’accumulent dans les fortunes des milliardaires. Entre 2020 et 2022, la richesse cumulée des 10 plus grandes fortunes françaises est passée de 325 à 513 milliards. Bernard Arnault a vu sa fortune passer de 85,7 milliards à 197 milliards d’euros, ce qui fait de lui l’homme le plus riche du monde. Cet enrichissement, c’est le résultat du pillage de la classe capitaliste. Pendant que l’État s’endette (par les exonérations et les subventions aux entreprises), que les prestations sociales sont supprimées une à une, que les services utiles à la population tombent en lambeaux, que s’installent l’insécurité alimentaire, énergétique, l’inflation et le chômage, il y a dans le même temps des centaines de milliards s’accumulent à un pôle de la société. Et plus la crise s’aggrave, plus augmente le besoin pour les capitalistes de piller la richesse globale, plus s’accélère le rythme des attaques contre la population. Seule la mobilisation peut y mettre un frein.

CONTRE LA RÉFORME DES RETRAITES ET LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT, APPROFONDISSONS LA MOBILISATION !
Depuis mi-janvier, la colère du monde du travail s’exprime dans la rue. Au-delà de la réforme des retraites, c’est un mécontentement plus profond qui s’exprime sur les salaires et l’inflation, sur les conditions de vie et de travail, sur l’appauvrissement général au profit d’une minorité. L’importance des manifestations en témoigne : 1,1 million le 19 janvier, 1,3 million le 31, 750.000 le 7 février, 960.000 samedi dernier… Le gouvernement affirme qu’il gardera le cap quoi qu’il arrive ? C’est du bluff : plus grosse sera la mobilisation, plus nous ferons pression sur le gouvernement. Plus les manifestations seront massives et les grèves suivies, plus le gouvernement sera contraint de ralentir le rythme de ses attaques. À nous de faire monter la pression, de nous retrouver plus nombreux en assemblée, en manifestation, et surtout en grève pour faire directement pression sur le patronat. La prochaine journée de mobilisation est ce jeudi 16 février. Et dès la rentrée, plusieurs syndicats et secteurs appellent à la grève.

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